samedi, décembre 31, 2011

Who notes the note-takers?

Qui note les preneurs de notes ?

Tony Buzan est l’inventeur de l’outil de mémoire Mind Map. Il est également consultant pédagogique et conseille des gouvernements et des organisations gouvernementales en Angleterre, à Singapour, au Mexique et en Australie. Ses produits sont utilisés dans 150 pays en 30 langues, le plus récent étant le logiciel iMindMap, qui en est maintenant à ses 5ième , sorti en 2006 et disponible sur PC, iPad et iPhone.

Tony Buzan a développé la carte mentale pendant son temps dans l’éducation, remarquant des incohérences entre l’intelligence réelle et ce que le système éducatif percevait comme de l’intelligence. « Mon meilleur ami pouvait identifier n’importe quel être vivant par son modèle de vol... Et l’école le traitait de stupide et moi de brillant... parce que j’ai eu 100% dans un test de nature... J’ai soudain été frappé par le fait que le système scolaire n’identifiait pas correctement qui était intelligent et qui ne l’était pas... alors j’ai commencé à enquêter sur ma façon de penser.

À l’université, Tony a remarqué que ses notes commençaient à baisser et s’est rendu compte que « des notes standard à l’encre bleue et noire écrites sur des lignes » le laissaient tomber. Je suis allé voir le bibliothécaire et je lui ai dit : « J’ai besoin d’un livre sur la façon d’utiliser mon cerveau ». Elle m’a dit : « La section médicale est là-bas ». Réalisant que la recherche sur la façon dont nous apprenons comportait des lacunes importantes, Tony a commencé à « enquêter sur la nature de la prise de notes » : « J’avais l’habitude de prendre les idées clés et de les mettre sur des cartes mémoire. Au fil des ans, j’ai ajouté de la couleur... puis a commencé à développer des images... J’ai étudié les grands penseurs et le genre de notes qu’ils ont prises, en particulier Léonard de Vinci et Thomas Edison... La MindMap a évolué à la fin des années 50... et s’est imposé avec la série télévisée de la BBC en 1974. Le reste appartient à l’histoire... en cours de réalisation ».

La MindMap a parcouru un long chemin depuis lors et dispose désormais de son propre logiciel, iMindMap, que Tony décrit comme « un rêve devenu réalité ». Le forfait de base est disponible gratuitement avec trois autres mises à niveau coûtant 29,00 £ entre 149 £. Qu’il s’agisse de Mind Mapping sur votre iPad ou sur papier avec un nouveau paquet de Crayolas, Tony a des conseils à garder en tête. « Assurez-vous de bien utiliser la couleur. Développez l’idée de penser en images et d’établir des liens. Maintenez-vous en forme physiquement, en particulier aérobie. Si vous n’êtes pas en forme... votre cerveau recevra un carburant de qualité inférieure ».

L’accent mis par la technique sur les mots clés et la couleur l’a rendue particulièrement utile aux personnes ayant des difficultés d’apprentissage telles que la dyslexie et le TDAH. « Le problème pour les élèves dyslexiques, c’est qu’ils ont des difficultés avec... structure grammaticale et mots... La MindMap élimine immédiatement 90% de cela en se concentrant sur les images et les mots clés... qui ne représentent que 10% des notes que les gens prennent normalement ».

Tony dit que l’utilité de la carte mentale n’est pas limitée à une discipline. « Les étudiants en chimie les utilisent, les étudiants en histoire, les étudiants en droit... La Mind Map est fondamentalement un outil de réflexion... donc quel que soit le sujet que vous traitez, la carte mentale sera utile ». Décrite comme « le couteau suisse du cerveau », c’est la polyvalence de la carte mentale qui a permis à la carte mentale d’exploser en un tel phénomène mondial. « Pas seulement au Royaume-Uni, mais dans le monde entier. À Singapour, ils font désormais partie du programme d’études standard. En Malaisie, ils le sont, ils le deviennent en Chine. Il y en a beaucoup en Nouvelle-Zélande et en Australie... Le Mexique a maintenant une université appelée TecMilenio qui compte 40 campus et chacun de ses quelque 40 000 étudiants doit suivre un cours de 100 heures en Mind Mapping... C’est déjà en train de devenir [similaire au Royaume-Uni]. De nombreuses écoles l’utilisent. La LSE l’utilise.

Buzan forsees a very promising future for the Mind Map.“At the moment it seems to be accelerating exponentially so I would say that in ten years Mind Mapping will be the standard student form of note taking…It will be in kindergarten, it will be in secondary and tertiary education and throughout society and business…It will be to the 21st Century what linear note taking was to the industrial age”.

It’s definitely worth giving MindMapping a try, especially since the basic software package is free and easy to use. Any freshers struggling with scrawling out reams of notes from a text or failing to make anything from what you jotted down in a trance during a lecture, this may be the answer to all your problems.
Dom Gilchrist


De plus en plus d'amateurs s'amusent à bricoler... le vivant

De plus en plus d'amateurs s'amusent à bricoler... le vivant: Avec les techniques de la biologie moléculaire, il devient de plus en plus facile de refaçonner le vivant. Des amateurs, dans les garages ou dans les labos, rivalisent d'ingéniosité pour créer des bactéries aux propriétés parfois étonnantes.

La biologie tend-elle à devenir un jeu de Lego avec des briques biologiques ? Les méthodes du « do it yourself » (DIY), du bidouillage isolé dans un garage, qui ont permis des percées dans l'informatique, s'étendent aussi aux...

vendredi, décembre 30, 2011

Et pourquoi pas des éoliennes volantes ?

Et pourquoi pas des éoliennes volantes ?: Les énergies renouvelables ont le vent en poupe mais restent assez chères. Certains ont des idées : un ingénieur américain a utilisé sa passion pour le kite-surf pour développer une éolienne volante produisant de l'électricité à moindre coût.

Le vent est actuellement exploité pour produire de l'électricité grâce à des éoliennes. Cependant, des contraintes techniques limitent leur taille. Bien qu'elles puissent atteindre 100 m de hauteur au niveau du rotor et que les pales...

Les pigeons peuvent ordonner les chiffres

Les pigeons peuvent ordonner les chiffres: Aussi bien que les macaques, les pigeons sont capables d'apprendre les règles numérales basiques, à savoir l'ordre des chiffres. Pourtant, on pensait cette capacité réservée aux primates. Il n'en est rien. L'expression « cervelle de moineau » pourrait bien perdre son sens...

Les pigeons savent-ils compter ? Presque... Une équipe de chercheurs de l'université d'Otago, en Nouvelle-Zélande, vient de montrer qu'ils étaient capables de trier des ensembles en fonction du nombre d'articles...

De la lumière créée à partir du vide

De la lumière créée à partir du vide: Des chercheurs de l'Université de technologie Chalmers, à Göteborg, en Suède, ont réussi à créer de la lumière à partir du vide, phénomène de mécanique quantique prédit il y a plus de 40 ans mais...

jeudi, décembre 29, 2011

De mystérieux fossiles lèvent le voile sur l'origine des animaux

De mystérieux fossiles lèvent le voile sur l'origine des animaux: Des fossiles vieux de plus de 570 millions d'années livrent de nouveaux secrets sur l'évolution des animaux à partir d'une cellule unique. Ces fossiles étranges ne seraient ni des bactéries, comme certains le pensaient, ni des cellules animales, comme d'autres le croyaient. Mais alors que sont-ils ?

Doushantuo est une région du Sud de la Chine où des fossiles composés d'amas cellulaires et âgés de 570 millions d'années ont été découverts en 1998. Pour certains chercheurs,...

Paul Davies veut chercher un monolithe noir ET sur la Lune

Paul Davies veut chercher un monolithe noir ET sur la Lune: Le physicien théoricien et exobiologiste Paul Davies, usant de son poids médiatique, veut donner une nouvelle impulsion à une vieille idée : rechercher d'anciennes traces de civilisations ET sur la Lune. Et ce, propose-t-il, grâce à la science citoyenne, les internautes scrutant les données de la sonde lunaire LRO.

Paul Davies est très connu dans le monde anglo-saxon, et pas seulement parce qu'il a été, comme Bernard d'Espagnat, le récipiendaire du prix Templeton....

Kinect Fusion et Lightspace, les projets futuristes de Microsoft

Kinect Fusion et Lightspace, les projets futuristes de Microsoft: Le laboratoire de recherche de Microsoft a ouvert ses portes pour présenter quelques-unes de ses nouvelles inventions. Au programme : de la réalité augmentée grâce à l'inépuisable Kinect et le projet Lightspace, pour travailler sans bureau mais avec les mains.

Quoi de neuf chez Microsoft ? Pour le savoir, rien ne vaut une visite de la tour 99 de son campus de Redmond. C'est l'un des plus vieux laboratoires de l'éditeur. À l'intérieur, les chercheurs se grattent les méninges pour...

lundi, décembre 26, 2011

Un biocarburant directement produit par la photosynthèse

Un biocarburant directement produit par la photosynthèse: En modifiant astucieusement les rouages de la photosynthèse réalisée par des bactéries, des chercheurs sont parvenus à leur faire fabriquer de l'hydrogène gazeux. De quoi transformer ces micro-organismes en usines à fabriquer du biocarburant utilisable dans les piles à combustible.

Pour produire le dihydrohène (H2) utilisable dans les piles à combustible génératrices d'électricité, à qui on promet de nombreuses utilisations, comme la voiture électrique, les scientifiques explorent...

Une bactérie produisant des nano-aimants

Une bactérie produisant des nano-aimants: Un consortium international, impliquant des chercheurs du CEA (1), du CNRS et des universités de la Méditerranée et Pierre et Marie Curie, ainsi que des chercheurs du DOE (2) à Ames (USA), des...

vendredi, décembre 23, 2011

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Dopage génétique : inhiber une protéine pour devenir supermusclé: En inhibant une protéine nommée NCoR1, des chercheurs ont métamorphosé des souris, les rendant deux fois plus musclées. S'il s'agit bel et bien d'un moyen rapide et efficace pour gagner de la masse musculaire, les personnes âgées ou les myopathes pourraient en tirer des bénéfices. Mais certaines dérives sont également possibles...

Si la performance peut paraître grotesque, elle pourrait faciliter bon nombre d'existences, notamment celle de toutes les personnes atteintes de myopathie. La célèbre...

jeudi, décembre 22, 2011

IBM Five in Five : 5 innovations qui changeront nos vies d'ici 5 ans

IBM Five in Five : 5 innovations qui changeront nos vies d'ici 5 ans: Chaque année, depuis six ans, IBM dévoile son « Five in Five », une liste de cinq innovations majeures censées se produire dans les 5 ans qui viennent. Cette année, ses prédictions se concentrent sur les notions de télépathie pour contrôler nos appareils du quotidien, de biométrie pour s'identifier mais aussi sur la fin du spam.

IBM vient de présenter son « Five in Five », autrement dit sa liste des cinq innovations sélectionnées parmi les travaux en laboratoires de recherche de...

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Des planètes ont survécu à leur ingestion par une géante rouge: Les recherches sur les exoplanètes conduisent de surprise en surprise. Chaque nouvelle découverte défie les modèles élaborés à partir des connaissances tirées de notre système solaire et contribue...

mercredi, décembre 21, 2011

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Stonehenge : l'origine des pierres bleues enfin connue...: Stonehenge est certainement l'ensemble mégalithique le plus célèbre au monde. Il doit notamment sa célébrité à l'importance de la taille des mégalithes qui le composent et à sa sophistication architecturale. Alors que les scientifiques résolvent peu à peu les énigmes liées à sa structure et à sa fonction au cours de l'histoire, des incertitudes planaient encore jusqu'il y a peu sur la provenance de certaines des pierres composant l'édifice. Jusqu'il y a peu... car deux chercheurs viennent de...

lundi, décembre 19, 2011

OGM : s'en nourrir ne serait pas nocif

OGM : s'en nourrir ne serait pas nocif: Les OGM font débat, pour des raisons éthiques, socioéconomiques ou sanitaires. Mais une étude française vient d'apporter la preuve que les OGM ne sont pas toxiques pour les organismes qui s'en nourrissent. Pourtant des voix dissonantes persistent.

Un des grands débats des OGM porte sur la question de leur dangerosité sanitaire. Si les anti-OGM semblent persuadés de leur danger, ils ont pourtant du mal à trouver des études scientifiques sérieuses l'attestant. Depuis quelques...

samedi, décembre 17, 2011

Actualité Une pile microbienne produit du courant... et dépollue l'eau

 

Une pile microbienne produit du courant... et dépollue l'eau

Des bactéries qui produisent de l'électricité en se nourrissant sur la racine de plantes vertes ou même en dépolluant des eaux usées : c'est le principe des piles microbiennes, sur lesquelles des chercheurs rennais travaillent. Pas encore de quoi éclairer une ville entière, mais un jour, peut-être...

Les piles microbiennes qui fonctionnent en symbiose avec les plantes font partie du programme de recherche PlantPower. © PlantPower

Les piles microbiennes qui fonctionnent en symbiose avec les plantes font partie du programme de recherche PlantPower. © PlantPower

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Produire de l'électricité grâce à des bactéries tout en dépolluant les eaux usées, c'est ce qu'une équipe de recherche de l'université de Rennes est parvenue à faire, pour l'instant à petite échelle. L'idée, déjà connue, est celle de la pile à combustible bactérienne (MFC, pour Microbial Fuel Cell).

Une pile à combustible est un générateur d'électricité dans lequel un élément réducteur (l'hydrogène) est oxydé sur l'une des électrodes, tandis qu'un oxydant - l'oxygène en général - est réduit sur l'autre électrode. La réaction d'oxydoréduction est catalysée grâce à du platine, le plus couramment. La réaction est l'inverse d'une électrolyse : la pile consomme de l'hydrogène et de l'oxygène et rejette de l'eau. On peut aussi faire réaliser ce travail à des bactéries, du moins des variétés vivant en anaérobie et relâchant des électrons lorsqu'elles consomment des nutriments.

Fonctionnement d'une pile à combustible. L'hydrogène est oxydé au contact de l'anode, ce qui libère un électron. L'ion hydrogène résultant est ensuite récupéré au niveau de la cathode, avec l'électron. Le dioxygène est alors réduit, ce qui forme de l'eau. © HandigeHarry, Wikipédia, domaine public

Eau usagée ou racines

L'espèce utilisée est Geobacter sulfurreducens. Elle ne vit pas d'oxygène et mieux, elle est dépendante du constituant que les chercheurs placent sur les électrodes. En échange, elle libère un électron, faisant ainsi fonctionner la pile. Le but des scientifiques est d'ailleurs de trouver les matériaux qui permettront un échange optimum entre l'électrode et les bactéries et qui entraîneront leur agrégation importante autour de l'électrode, sous forme de biofilm.

Non seulement ces bactéries produisent du courant, mais elles se nourrissent en outre d'eau polluée qu'elles purifient. Un système qui pourrait donc servir dans une usine de traitement, par exemple. Mais pas uniquement : lors d'une interview accordée à Ouest-France, Frédéric Barrière, responsable du projet, avait imaginé d'autres possibilités. Il suggérait que le dispositif puisse par exemple servir de signal de pollution : si les bactéries se nourrissent d'eaux usées, plus celles-ci sont polluées, plus la quantité d'électricité produite est importante. On pourrait ainsi obtenir directement un instrument électrique mesurant la pollution.

Au lieu d'eau usée, les bactéries peuvent aussi puiser leurs éléments nutritifs sur les racines des plantes, comme l'avaient expliqué des doctorants de l'université de Rennes dans un court métrage. Là encore la production de courant repose uniquement sur un processus naturel. Ces recherches entrent dans le cadre d'un projet - PlantPower - financé par l'Union européenne.

Le concept n'est pas nouveau et plusieurs travaux similaires ont déjà été réalisés, comme ceux du laboratoire de Génie chimique de Toulouse. Quoi qu'il en soit, les tensions électriques fournies par ces piles microbiennes ne sont pour l'instant que très faibles. Il s'agit simplement d'une étape montrant qu'il est possible de mettre en place de tels procédés.


mercredi, décembre 07, 2011

Ordinateur quantique : des diamants intriqués à température ambiante

Ordinateur quantique : des diamants intriqués à température ambiante: Un groupe de physiciens vient de montrer qu'il est possible de produire des états intriqués avec deux diamants macroscopiques... à température ambiante ! Voila de quoi doper le moral de ceux qui pensent que malgré l'obstacle de la décohérence, un ordinateur quantique performant est réalisable et existe peut-être déjà, le cerveau humain.

Découvrez notre dossier sur l'ordinateur quantique

Le concept d'ordinateur quantique, introduit il y a plusieurs décennies par Richard...

jeudi, décembre 01, 2011

Actualité Des robots-surveillants en test dans une prison sud-coréenne#xtor=RSS-8

Des robots-surveillants en test dans une prison sud-coréenne

Le design du robot-surveillant conçu par les chercheurs de l’université de Kyonggi a été travaillé afin que les détenus ne le perçoivent pas comme un engin menaçant. © Yonhap

Le design du robot-surveillant conçu par les chercheurs de l’université de Kyonggi a été travaillé afin que les détenus ne le perçoivent pas comme un engin menaçant. © Yonhap

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Au printemps 2012, le centre de détention de la ville sud-coréenne de Pohang (province de Gyeongsang) testera des robots de surveillance chargés d'assurer des rondes de nuit. Ils parcourront les couloirs de la prison et observeront les détenus dans leurs cellules. Équipés de caméras vidéo et de capteurs, ces robots sont capables de détecter un comportement suicidaire ou violent chez un détenu et de prévenir immédiatement les gardiens humains.

Ce projet d'un coût de 863.000 dollars (un peu plus de 648.000 euros) a été financé par le ministère coréen de la Justice et développé par des chercheurs de l'université de Kyonggi. Selon le service en charge des programmes correctionnels du ministère de la Justice, les robots n'ont pas vocation à remplacer les gardiens humains mais plutôt à alléger leur charge de travail afin qu'ils aient plus de temps à consacrer à leur mission d'encadrement et de réhabilitation.

Trois robots-surveillants ont été fabriqués. Ils mesurent 1,5 mètre de haut, pèsent 70 kilogrammes, sont montés sur quatre roues et se déplacent à la vitesse de la marche à pied.

Des robots-surveillants, pas des Terminator

Le professeur Lee Baik-chul qui est à la tête de cette expérimentation, a expliqué que l'une des préoccupations avait été de donner une physionomie rassurante à ces machines afin que les détenus ne les perçoivent pas comme des Terminator menaçants. Les formes sont donc arrondies, de couleur blanche et jaune et la tête du robot arbore une paire d'yeux avenants et esquisse un sourire. « Ces robots ne sont pas des Terminator. Leur travail n'est pas de sévir contre les détenus violents. Ils sont des assistants. Quand un détenu est dans une situation potentiellement mortelle ou gravement malade, il peut demander de l'aide rapidement », explique le professeur cité par l'agence coréenne Yonhap.

Les robots sont en effet équipés d'un système de communication radio qui permet à un détenu de communiquer directement avec un gardien et vice-versa. « Contrairement aux caméras de surveillance qui se contentent de surveiller les cellules sur des écrans, les robots sont programmés pour analyser diverses activités et identifier des comportements anormaux. »

La Corée du Sud fait figure de pionnier dans l'usage de la robotique pour suppléer ou aider les humains. L'année dernière, 29 robots-professeurs ont commencé à enseigner l'anglais à des élèves de plusieurs écoles de la ville de Daegu (sud de la Corée). Il ne s'agit pas de robots autonomes puisqu'ils sont en fait contrôlés à distance par de vrais enseignants. L'idée de ce projet est de pouvoir par exemple installer ces robots dans des zones rurales reculées où les cours d'anglais sont rares voire inexistants faute de professeurs.


Des robots sentinelles sont utilisés depuis 2006 pour surveiller la zone démilitarisée entre la Corée du Nord et la Corée du Sud. © Alice_in_Wonderland, Dailymotion

Un robot sentinelle armé

Dans un registre nettement moins pédagogique, des robots sentinelles sont utilisés depuis 2006 pour surveiller la zone démilitarisée, établie entre la Corée du Sud et la Corée du Nord, qui s'étire sur 250 kilomètres. SGR-A1, c'est son nom, a été conçu par la filiale de Samsung dédiée à la défense. Le robot est équipé de caméras thermiques, de capteurs de mouvements, d'un logiciel de reconnaissance de formes et peut repérer une cible à 4 km de distance de jour et environ 2 km de nuit.

Grâce à un microphone et un système vocal, il peut ordonner à un ennemi de se rendre, de lever les mains en l'air et interpréter ce geste de reddition. Mais il est aussi équipé d'une mitrailleuse et d'un lance-grenade et peut faire feu automatiquement. L'expérience au centre de détention de Pohang doit débuter en mars 2012 pour une durée initiale d'un mois.


mercredi, novembre 30, 2011

Une connexion sans fil aussi rapide qu'avec la fibre optique

Une connexion sans fil aussi rapide qu'avec la fibre optique: Alors que la fibre optique est encore en cours de déploiement en France, des chercheurs japonais de l'université d'Osaka et le fabricant de composants électroniques Rohm sont parvenus à créer une...

mardi, novembre 29, 2011

Une nouvelle génération d'arme hypersonique pour les États-Unis

Une nouvelle génération d'arme hypersonique pour les États-Unis: Depuis le début des années 2000, les États-Unis se sont lancés dans le développement de technologies hypersoniques. Après avoir testé des engins volants avec plus ou moins de succès, ils viennent de réussir l'essai d'une arme hypersonique capable d'atteindre n'importe quel point du Globe en moins d'une heure.

Le 18 novembre, les forces spatiales américaines ont lancé avec succès, à l'aide d'une fusée, une bombe manoeuvrable hypersonique, c'est-à-dire volant au moins à Mach 5 (6.000 km/h) dans...

vendredi, novembre 25, 2011

De la pêche en haute mer il y a 42 000 ans | Science | Radio-Canada.ca

De la pêche en haute mer il y a 42 000 ans

Des barracudas

Des barracudas

Photo : iStockphoto

Les humains pêchaient en haute mer il y a au moins 42 000 ans, et capturaient des thons, des requins et des barracudas, démontre une nouvelle étude.

Les humains ont commencé à consommer du poisson il y a environ 1,9 million d'années. Les premiers pêcheurs s'aventuraient dans des lacs ou des ruisseaux d'eau douce qui ne nécessitaient ni bateau, ni outils complexes. Ce n'est que plus tard que les humains se sont tournés vers l'océan.

Les indices les plus récents proviennent de fouilles réalisées au Timor-Oriental, en Asie du Sud-Est, où des restes de thons et d'autres poissons d'eau profonde ont été trouvés dans une cave. À l'aide de techniques de datation, la chercheuse Sue O'Connor et son équipe de l'Université nationale d'Australie ont déterminé que ces restes étaient vieux de 42 000 ans, ce qui en fait les preuves les plus anciennes de pêche en haute mer.

Leurs conclusions sont publiées dans le journal Science.

Puisque la capture de thons et d'autres poissons du genre nécessite des outils et une certaine planification, on peut en conclure que les humains de l'époque possédaient les capacités intellectuelles et technologiques pour exploiter la mer.

Les premiers pêcheurs ont probablement fabriqué des bateaux en reliant des troncs d'arbres, en plus d'utiliser des filets et des morceaux acérés de bois ou de coquillages comme hameçons, a précisé la chercheuse Kathlyn Stewart, du Musée canadien de la nature, qui n'a pas participé à cette enquête.

« Ces gens-là étaient intelligents », a-t-elle dit. Ils savaient « qu'il y avait du poisson dans l'océan ».

On ne sait pas à quelle distance les premiers marins se sont aventurés. Une fois leur proie capturée, ils la mangeaient probablement crue ou revenaient sur la terre ferme pour la faire cuire, a expliqué Mme Stewart.

Parmi les restes des poissons, les chercheurs ont aussi trouvé des fragments d'hameçons fabriqués à partir d'os, dont un qui aurait été confectionné il y a 16 000 à 23 000 ans. « Les hameçons étaient assurément destinés à la pêche en haute mer, mais on ne peut pas savoir pour quelle espèce », a estimé Mme O'Connor.


mercredi, novembre 23, 2011

Une main robotisée contrôlable par les ondes cérébrales

L'équipe de spécialistes menée par le professeur Toshiki YOSHIMINE du Department of Neurosurgery de la Osaka University Medical School a développé un nouveau prototype de main robotique contrôlée par les ondes cérébrales de l'utilisateur. Selon les spécialistes, ce modèle pour la première fois adapté à des patients atteints de plégie du bras, nous rapprocherait un peu plus du développement de la Brain Machine Interface.

Les ondes cérébrales se manifestent par l'émission de courants électriques faibles résultant de l'activité des nombreux neurones du cerveau. En électroencéphalographie, ces ondes peuvent être enregistrées par le biais d'électrodes placées sur le cuir chevelu et mesurant les potentiels d'action post-synaptiques synchrones. Les informations obtenues sont alors représentées sous la forme d'un tracé sinusoïdal non régulier. Les rythmes cérébraux de l'être humain varient selon la nature et l'intensité de l'activité entreprise: sommeilanxiété, concentration, mémorisation...

Les scientifiques de la Osaka University Medical School se sont penchés sur les cas de patients souffrant de pertes de motricité au niveau d'un bras. Un échantillon de 12 personnes atteintes de plégie à des degrés divers (nulle, partielle ou totale) a ainsi été constitué.

Les sujets ont alors été invités à reproduire des actions telles que serrer le poing, tendre le bras, prendre un gobelet... Les ondes cérébrales résultant de ces actions ont été enregistrées par un ordinateur qui traitait les informations et les transmettait en temps réel au bras robotisé. Ce bras reproduisait alors les mouvements du patient. D'après les résultats des mesures effectuées sur l'ensemble des personnes, les scientifiques ont pu évaluer la correspondance des actions du robot à la volonté des sujets par un pourcentage d'efficacité compris entre 60 et 90%, même pour les paralysies les plus sévères.

Le prochain objectif des chercheurs japonais est d'adapter cette technologie aux paralysies sévères des membres. Une étude clinique concernant l'application du bras robotisé aux malades atteints de sclérose latérale amyotrophique doit débuter dans le courant de l'année 2012.

dimanche, novembre 13, 2011

En image : les lunettes Moverio font flotter les images devant soi

Seiko-Epson vient de montrer une paire de lunettes-écran fonctionnant comme un casque vidéo mais permettant aussi de voir à travers, ce qui en ferait plutôt un afficheur tête haute portable. Ces Moverio BT100 vont prochainement être commercialisées au Japon.

Ces lunettes Moverio BT100, avec leur large surface, leurs 240 grammes et leurs haut-parleurs intégrés, ressemblent à un casque vidéo mais n’en sont pas tout à fait un car le porteur peut voir à travers. On peut y regarder des images, des documents ou des vidéos comme s’ils étaient projetés devant soi, « à 20 mètres de distance sur un écran de 8 mètres », précise Seiko-Epson.

Mais en même temps on peut aussi voir l’environnement, les lunettes présentant un taux de transparence de 80 %. On peut s’isoler davantage en installant un filtre assombrissant, ce qui réduit la transparence à 10 %.

Les images s’affichent d’abord sur deux écrans LCD latéraux de 1,3 cm de diagonale, faisant office de branches. Elles sont ensuite projetées par un guidage optique dans l’épaisseur des verres. La société israélienne Lumus avait présenté en 2007 un modèle semblable utilisant ce principe.

Les lunettes Moverio produisent une image de 960 x 540 pixels, soit le format vidéo qHD. Les deux écrans peuvent afficher des images différentes et donc projeter un film en 3D.

Plutôt un casque vidéo

Ces images proviennent d’un boîtier de 165 grammes, relié aux lunettes par un fil. Contrôlable à l’aide de quelques touches et d’un pavé tactile, il contient une mémoire de 1 Go mais aussi un connecteur pour des cartes SD-HC (donc jusqu’à 32 Go), ainsi qu’une prise micro-USB. Le système d’exploitation, qui n’est autre que la version 2.2 de l’Android de Google, peut aussi se connecter via le Wi-Fi à Internet. L’autonomie annoncée est de 6 heures pour la lecture de vidéos.

Seiko-Epson compte commercialiser ces lunettes à la fin du mois au Japon, au prix d’environ 560 euros (59.800 yens), puis en Europe au début de 2012.

À quoi pourront-elles servir ? Le fabricant les présente apparemment surtout comme un casque vidéo conventionnel, même s’il les baptise afficheur tête haute, les intégrant à cette famille de dispositifs qui montrent des informations diverses sur des écrans transparents, par exemple sur le tableau de bord d’une voiture.


Mais il ne s’agit pas de réalité augmentée, qui impose de filmer l’environnement et d’analyser en temps réel pour ajouter des informations au bon endroit dans l’image. Il faudrait une grosse puissance informatique, et nécessiterait ici une connexion à un ordinateur. L'idée existe cependant et un prototype avait été présenté par Docomo au salon Ceatec 2010.

On ne peut encore que rêver à des lunettes-GPS qui afficheraient les indications en temps réel devant les yeux du conducteur, du pilote d’avion ou du barreur en train de chercher le bon ponton à l’arrivée au port.

Anticythère, machine surgie du fond des temps

Découverte en 1900 par des pêcheurs d'éponges, parmi des centaines d'objets provenant d'un navire romain ayant fait naufrage près de l'île d'Anticythère, la machine d'Anticythère est, à ce jour, le plus vieux mécanisme astronomique à engrenage connu et daterait du IIème siècle av. J.-C.

Cette découverte n'a cessé, depuis lors, d'intriguer les scientifiques et les historiens, voir le documentaire de présentation d'Anticytère http://www.arts-et-metiers.net/musee.ph ... ra&flash=f

Grâce aux instruments d'études modernes (scanner), ce sont près de 82 fragments conservés au Musée national archéologique d'Athènes qui ont permis de mettre au jour les éléments constitutifs du mécanisme: plus de 30 roues dentées, cadrans et autres surfaces en bronze sont couverts d'inscriptions astronomiques et mécaniques. Il pourrait s'agir d'un appareil montrant les positions du Soleil, de la Lune et des planètes par rapport aux calendriers civil et astronomique.

La machine d'Anticythère représente une synthèse des connaissances astronomiques et mécaniques de l'époque, mais qui en est le concepteur ? Combien d'exemplaires ont existé ? Par quelles subtilités mathématiques et mécaniques a-t-on pu atteindre un tel degré de précision ? Toutes ces questions restent encore à élucider.

Dans le cadre de l'exposition Anticythère, l'énigmatique machine surgie du fond des temps présentée au Musée des arts et métiers, avec le soutien de Hublot, manufacture horlogère suisse. Girolamo Ramunni, professeur au Cnam, commissaire de l'exposition, guidera une visite à l'issue de la rencontre le jeudi 17 novembre 2011 - Horaire: 18 h 30 - 20 h 00 au Musée des arts et métiers à Paris.

Information et inscription: http://arts-et-metiers.net/musee.php?P= ... ra&flash=f

(c) http://www.techno-science.net/?onglet=news&news=9769
(c) http://rdd.me/08uzvwxy

samedi, novembre 12, 2011

Le justicier de Toutankhamon

C’est un célèbre occultiste, et non une malédiction, qui aurait tué les gens liés à la découverte du tombeau du pharaon.

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© Keystone


La malédiction de Toutankhamon – le pharaon mort enfant en 1327 avant notre ère – n’est qu’un mythe, affirme l’historien anglais Mark Beynon. Selon lui, au moins sept des 27 personnes décédées de mort non naturelle après la découverte de son tombeau dans les années 1920 ont été assassinées par Aleister Crowley, un célèbre occultiste britannique.
Mark Beynon a refait l’enquête sur les six victimes supposées de la malédiction qui ont été retrouvées sans vie à Londres et il a constaté qu’avant qu’elles ne passent de vie à trépas, l’ombre d’Aleister Crowley planait à proximité. C’est le journal intime de ce dernier qui a mis la puce à l’oreille de l’historien, signale The Telegraph.


Fasciné par Jack l’Eventreur
Aleister Crowley s’adonnait à Thelema, un culte sataniste qu’il a lui-même inventé, rappelle M. Beynon dans son livre* qui vient de paraître. Cette religion – qui a toujours des adeptes (voir www. thelema.org) – est basée sur une triade cosmologique impliquant l’écrivain français François Rabelais et les croyances de l’ancienne Egypte. L’occultiste était par ailleurs un adepte des drogues et prônait une sexualité débridée.
Crowley a considéré l’exploration de la tombe du pharaon comme un sacrilège. Un affront que cet homme fasciné par Jack l’Eventreur, le tueur en série qui a terrorisé Londres à la fin du XIXe siècle, se devait de laver dans le sang.
Accusé d’avoir assassiné ses serviteurs quand il vivait en Inde, Crowley a commencé à passer à l’acte le 4 novembre 1923, soit un an jour pour jour après l’ouverture le 4 novembre 1922 de la chambre funéraire de Toutankhamon par l’archéologue Howard Carter. Sa première victime est morte à l’heure exacte de l’ouverture en grande pompe du tombeau et la dernière, le conservateur du British Museum en charge des antiquités égyptiennes, en 1930.
Les meurtres ont été ingénieusement organisés puisqu’à ce jour personne n’a soupçonné Crowley de quoi que ce soit. Selon Mark Beynon, il aurait notamment persuadé une de ses maîtresses de commettre certains des assassinats, notamment celui de son propre mari, un prince égyptien qui a été l’un des premiers à visiter le tombeau. La jeune femme a abattu son époux en plein jour dans le lobby de l’hôtel le plus luxueux de Londres, le Savoy. Ce qui ne l’a pas empêchée de sortir libre du tribunal, car les juges anglais partageaient à l’époque l’avis général qu’un Arabe, fût-il prince, ne pouvait que maltraiter sa femme. Les autres meurtres ont été en revanche commis de façon plus discrète.


* «London’s Curse: Murder, Black Magic and Tutankhamun in the 1920s West End», par Mark Beynon.