mercredi, novembre 30, 2011

Une connexion sans fil aussi rapide qu'avec la fibre optique

Une connexion sans fil aussi rapide qu'avec la fibre optique: Alors que la fibre optique est encore en cours de déploiement en France, des chercheurs japonais de l'université d'Osaka et le fabricant de composants électroniques Rohm sont parvenus à créer une...

mardi, novembre 29, 2011

Une nouvelle génération d'arme hypersonique pour les États-Unis

Une nouvelle génération d'arme hypersonique pour les États-Unis: Depuis le début des années 2000, les États-Unis se sont lancés dans le développement de technologies hypersoniques. Après avoir testé des engins volants avec plus ou moins de succès, ils viennent de réussir l'essai d'une arme hypersonique capable d'atteindre n'importe quel point du Globe en moins d'une heure.

Le 18 novembre, les forces spatiales américaines ont lancé avec succès, à l'aide d'une fusée, une bombe manoeuvrable hypersonique, c'est-à-dire volant au moins à Mach 5 (6.000 km/h) dans...

vendredi, novembre 25, 2011

De la pêche en haute mer il y a 42 000 ans | Science | Radio-Canada.ca

De la pêche en haute mer il y a 42 000 ans

Des barracudas

Des barracudas

Photo : iStockphoto

Les humains pêchaient en haute mer il y a au moins 42 000 ans, et capturaient des thons, des requins et des barracudas, démontre une nouvelle étude.

Les humains ont commencé à consommer du poisson il y a environ 1,9 million d'années. Les premiers pêcheurs s'aventuraient dans des lacs ou des ruisseaux d'eau douce qui ne nécessitaient ni bateau, ni outils complexes. Ce n'est que plus tard que les humains se sont tournés vers l'océan.

Les indices les plus récents proviennent de fouilles réalisées au Timor-Oriental, en Asie du Sud-Est, où des restes de thons et d'autres poissons d'eau profonde ont été trouvés dans une cave. À l'aide de techniques de datation, la chercheuse Sue O'Connor et son équipe de l'Université nationale d'Australie ont déterminé que ces restes étaient vieux de 42 000 ans, ce qui en fait les preuves les plus anciennes de pêche en haute mer.

Leurs conclusions sont publiées dans le journal Science.

Puisque la capture de thons et d'autres poissons du genre nécessite des outils et une certaine planification, on peut en conclure que les humains de l'époque possédaient les capacités intellectuelles et technologiques pour exploiter la mer.

Les premiers pêcheurs ont probablement fabriqué des bateaux en reliant des troncs d'arbres, en plus d'utiliser des filets et des morceaux acérés de bois ou de coquillages comme hameçons, a précisé la chercheuse Kathlyn Stewart, du Musée canadien de la nature, qui n'a pas participé à cette enquête.

« Ces gens-là étaient intelligents », a-t-elle dit. Ils savaient « qu'il y avait du poisson dans l'océan ».

On ne sait pas à quelle distance les premiers marins se sont aventurés. Une fois leur proie capturée, ils la mangeaient probablement crue ou revenaient sur la terre ferme pour la faire cuire, a expliqué Mme Stewart.

Parmi les restes des poissons, les chercheurs ont aussi trouvé des fragments d'hameçons fabriqués à partir d'os, dont un qui aurait été confectionné il y a 16 000 à 23 000 ans. « Les hameçons étaient assurément destinés à la pêche en haute mer, mais on ne peut pas savoir pour quelle espèce », a estimé Mme O'Connor.


mercredi, novembre 23, 2011

Une main robotisée contrôlable par les ondes cérébrales

L'équipe de spécialistes menée par le professeur Toshiki YOSHIMINE du Department of Neurosurgery de la Osaka University Medical School a développé un nouveau prototype de main robotique contrôlée par les ondes cérébrales de l'utilisateur. Selon les spécialistes, ce modèle pour la première fois adapté à des patients atteints de plégie du bras, nous rapprocherait un peu plus du développement de la Brain Machine Interface.

Les ondes cérébrales se manifestent par l'émission de courants électriques faibles résultant de l'activité des nombreux neurones du cerveau. En électroencéphalographie, ces ondes peuvent être enregistrées par le biais d'électrodes placées sur le cuir chevelu et mesurant les potentiels d'action post-synaptiques synchrones. Les informations obtenues sont alors représentées sous la forme d'un tracé sinusoïdal non régulier. Les rythmes cérébraux de l'être humain varient selon la nature et l'intensité de l'activité entreprise: sommeilanxiété, concentration, mémorisation...

Les scientifiques de la Osaka University Medical School se sont penchés sur les cas de patients souffrant de pertes de motricité au niveau d'un bras. Un échantillon de 12 personnes atteintes de plégie à des degrés divers (nulle, partielle ou totale) a ainsi été constitué.

Les sujets ont alors été invités à reproduire des actions telles que serrer le poing, tendre le bras, prendre un gobelet... Les ondes cérébrales résultant de ces actions ont été enregistrées par un ordinateur qui traitait les informations et les transmettait en temps réel au bras robotisé. Ce bras reproduisait alors les mouvements du patient. D'après les résultats des mesures effectuées sur l'ensemble des personnes, les scientifiques ont pu évaluer la correspondance des actions du robot à la volonté des sujets par un pourcentage d'efficacité compris entre 60 et 90%, même pour les paralysies les plus sévères.

Le prochain objectif des chercheurs japonais est d'adapter cette technologie aux paralysies sévères des membres. Une étude clinique concernant l'application du bras robotisé aux malades atteints de sclérose latérale amyotrophique doit débuter dans le courant de l'année 2012.

dimanche, novembre 13, 2011

En image : les lunettes Moverio font flotter les images devant soi

Seiko-Epson vient de montrer une paire de lunettes-écran fonctionnant comme un casque vidéo mais permettant aussi de voir à travers, ce qui en ferait plutôt un afficheur tête haute portable. Ces Moverio BT100 vont prochainement être commercialisées au Japon.

Ces lunettes Moverio BT100, avec leur large surface, leurs 240 grammes et leurs haut-parleurs intégrés, ressemblent à un casque vidéo mais n’en sont pas tout à fait un car le porteur peut voir à travers. On peut y regarder des images, des documents ou des vidéos comme s’ils étaient projetés devant soi, « à 20 mètres de distance sur un écran de 8 mètres », précise Seiko-Epson.

Mais en même temps on peut aussi voir l’environnement, les lunettes présentant un taux de transparence de 80 %. On peut s’isoler davantage en installant un filtre assombrissant, ce qui réduit la transparence à 10 %.

Les images s’affichent d’abord sur deux écrans LCD latéraux de 1,3 cm de diagonale, faisant office de branches. Elles sont ensuite projetées par un guidage optique dans l’épaisseur des verres. La société israélienne Lumus avait présenté en 2007 un modèle semblable utilisant ce principe.

Les lunettes Moverio produisent une image de 960 x 540 pixels, soit le format vidéo qHD. Les deux écrans peuvent afficher des images différentes et donc projeter un film en 3D.

Plutôt un casque vidéo

Ces images proviennent d’un boîtier de 165 grammes, relié aux lunettes par un fil. Contrôlable à l’aide de quelques touches et d’un pavé tactile, il contient une mémoire de 1 Go mais aussi un connecteur pour des cartes SD-HC (donc jusqu’à 32 Go), ainsi qu’une prise micro-USB. Le système d’exploitation, qui n’est autre que la version 2.2 de l’Android de Google, peut aussi se connecter via le Wi-Fi à Internet. L’autonomie annoncée est de 6 heures pour la lecture de vidéos.

Seiko-Epson compte commercialiser ces lunettes à la fin du mois au Japon, au prix d’environ 560 euros (59.800 yens), puis en Europe au début de 2012.

À quoi pourront-elles servir ? Le fabricant les présente apparemment surtout comme un casque vidéo conventionnel, même s’il les baptise afficheur tête haute, les intégrant à cette famille de dispositifs qui montrent des informations diverses sur des écrans transparents, par exemple sur le tableau de bord d’une voiture.


Mais il ne s’agit pas de réalité augmentée, qui impose de filmer l’environnement et d’analyser en temps réel pour ajouter des informations au bon endroit dans l’image. Il faudrait une grosse puissance informatique, et nécessiterait ici une connexion à un ordinateur. L'idée existe cependant et un prototype avait été présenté par Docomo au salon Ceatec 2010.

On ne peut encore que rêver à des lunettes-GPS qui afficheraient les indications en temps réel devant les yeux du conducteur, du pilote d’avion ou du barreur en train de chercher le bon ponton à l’arrivée au port.

Anticythère, machine surgie du fond des temps

Découverte en 1900 par des pêcheurs d'éponges, parmi des centaines d'objets provenant d'un navire romain ayant fait naufrage près de l'île d'Anticythère, la machine d'Anticythère est, à ce jour, le plus vieux mécanisme astronomique à engrenage connu et daterait du IIème siècle av. J.-C.

Cette découverte n'a cessé, depuis lors, d'intriguer les scientifiques et les historiens, voir le documentaire de présentation d'Anticytère http://www.arts-et-metiers.net/musee.ph ... ra&flash=f

Grâce aux instruments d'études modernes (scanner), ce sont près de 82 fragments conservés au Musée national archéologique d'Athènes qui ont permis de mettre au jour les éléments constitutifs du mécanisme: plus de 30 roues dentées, cadrans et autres surfaces en bronze sont couverts d'inscriptions astronomiques et mécaniques. Il pourrait s'agir d'un appareil montrant les positions du Soleil, de la Lune et des planètes par rapport aux calendriers civil et astronomique.

La machine d'Anticythère représente une synthèse des connaissances astronomiques et mécaniques de l'époque, mais qui en est le concepteur ? Combien d'exemplaires ont existé ? Par quelles subtilités mathématiques et mécaniques a-t-on pu atteindre un tel degré de précision ? Toutes ces questions restent encore à élucider.

Dans le cadre de l'exposition Anticythère, l'énigmatique machine surgie du fond des temps présentée au Musée des arts et métiers, avec le soutien de Hublot, manufacture horlogère suisse. Girolamo Ramunni, professeur au Cnam, commissaire de l'exposition, guidera une visite à l'issue de la rencontre le jeudi 17 novembre 2011 - Horaire: 18 h 30 - 20 h 00 au Musée des arts et métiers à Paris.

Information et inscription: http://arts-et-metiers.net/musee.php?P= ... ra&flash=f

(c) http://www.techno-science.net/?onglet=news&news=9769
(c) http://rdd.me/08uzvwxy

samedi, novembre 12, 2011

Le justicier de Toutankhamon

C’est un célèbre occultiste, et non une malédiction, qui aurait tué les gens liés à la découverte du tombeau du pharaon.

toutan.JPG
© Keystone


La malédiction de Toutankhamon – le pharaon mort enfant en 1327 avant notre ère – n’est qu’un mythe, affirme l’historien anglais Mark Beynon. Selon lui, au moins sept des 27 personnes décédées de mort non naturelle après la découverte de son tombeau dans les années 1920 ont été assassinées par Aleister Crowley, un célèbre occultiste britannique.
Mark Beynon a refait l’enquête sur les six victimes supposées de la malédiction qui ont été retrouvées sans vie à Londres et il a constaté qu’avant qu’elles ne passent de vie à trépas, l’ombre d’Aleister Crowley planait à proximité. C’est le journal intime de ce dernier qui a mis la puce à l’oreille de l’historien, signale The Telegraph.


Fasciné par Jack l’Eventreur
Aleister Crowley s’adonnait à Thelema, un culte sataniste qu’il a lui-même inventé, rappelle M. Beynon dans son livre* qui vient de paraître. Cette religion – qui a toujours des adeptes (voir www. thelema.org) – est basée sur une triade cosmologique impliquant l’écrivain français François Rabelais et les croyances de l’ancienne Egypte. L’occultiste était par ailleurs un adepte des drogues et prônait une sexualité débridée.
Crowley a considéré l’exploration de la tombe du pharaon comme un sacrilège. Un affront que cet homme fasciné par Jack l’Eventreur, le tueur en série qui a terrorisé Londres à la fin du XIXe siècle, se devait de laver dans le sang.
Accusé d’avoir assassiné ses serviteurs quand il vivait en Inde, Crowley a commencé à passer à l’acte le 4 novembre 1923, soit un an jour pour jour après l’ouverture le 4 novembre 1922 de la chambre funéraire de Toutankhamon par l’archéologue Howard Carter. Sa première victime est morte à l’heure exacte de l’ouverture en grande pompe du tombeau et la dernière, le conservateur du British Museum en charge des antiquités égyptiennes, en 1930.
Les meurtres ont été ingénieusement organisés puisqu’à ce jour personne n’a soupçonné Crowley de quoi que ce soit. Selon Mark Beynon, il aurait notamment persuadé une de ses maîtresses de commettre certains des assassinats, notamment celui de son propre mari, un prince égyptien qui a été l’un des premiers à visiter le tombeau. La jeune femme a abattu son époux en plein jour dans le lobby de l’hôtel le plus luxueux de Londres, le Savoy. Ce qui ne l’a pas empêchée de sortir libre du tribunal, car les juges anglais partageaient à l’époque l’avis général qu’un Arabe, fût-il prince, ne pouvait que maltraiter sa femme. Les autres meurtres ont été en revanche commis de façon plus discrète.


* «London’s Curse: Murder, Black Magic and Tutankhamun in the 1920s West End», par Mark Beynon.


mercredi, novembre 09, 2011

Créez votre propre jeu d’aventure

Créez votre propre jeu d’aventure:

Aaaah qu’est-ce que j’ai pu kiffer les jeux point and click de ma jeunesse… Day of the Tentacle, Indiana Jones, Monkey Island pour ne citer qu’eux. De véritables aventures, avec de vraies énigmes à résoudre et un petit côté humour décalé que j’adorai.

Bref, tout ça c’est fini (snif)… Ou presque, car un projet baptisé AGS pour Adventure Game Studio va vous permettre de créer vos propres jeux point and click !

Oui, vous allez pouvoir avec cet IDE créer vos tableaux, placer les objets, définir la zone d’action, établir le scénario, créer vos personnages, scripter les dialogues..etc.

AGS fonctionne uniquement avec Windows (et .NET). Pour mieux vous rendre compte des possibilités de cet environnement de développement, il y a pas mal de tutos vidéos ici. Mis à part cela, AGS bénéficie d’une grande communauté et d’une documentation bien complète.

L’outil n’est pas nouveau, mais il continue à être mis à jour régulièrement, ce qui en fait un hit des click n play like. Pour mieux vous rendre compte des possibilités qui vous sont offertes, je vous invite à naviguer dans les jeux développés avec AGS qui pour certains sont de vraies petites merveilles. Voici quelques exemples :

Draculator II

Arden’s Vale

Chance of the dead


Maintenant, vous n’avez plus l’excuse de ne pas savoir coder pour enfin réaliser le jeu épique de vos rêves… Celui par exemple, où un petit garçon geek enfile ses lunettes de soleil afin de sauver la planète d’un complot intergalactique… hmm…. mais je m’égare !

jeudi, novembre 03, 2011

Le vieillissement cellulaire est réversible !

Le vieillissement cellulaire est réversible !: Une équipe de biologistes de l'Inserm a rendu leur jeunesse à des cellules humaines prélevées chez des personnes âgées et atteintes de sénescence : le vieillissement cellulaire serait donc réversible. Jean-Marc Lemaître, qui a mené cette étude, explique à Futura-Sciences les clés de cette étonnante découverte.

Jusqu'à présent, les biologistes savaient rendre leur pluripotence , c'est-à-dire la capacité à se différencier, à des cellules qui étaient...

mercredi, novembre 02, 2011

Actualité > Mystérieuse tache lumineuse sur Uranus

Mystérieuse tache lumineuse sur Uranus

Une éruption de glace de méthane pourrait expliquer la tache lumineuse apparue dans la haute atmosphère d'Uranus. 

« Il pourrait s'agir d'une éruption de glace de méthane dans la haute atmosphère ». C'est ainsi que l'astronome Larry Sromovsky explique la découverte qu'il a faite d'une tache lumineuse dans l'hémisphère nord d'Uranus en utilisant le télescope Gemini nord. Cet instrument de 8,1 mètres de diamètre, installé à Hawaï, est le fruit d'une coopération entre Américains, Anglais et Canadiens. Son jumeau le Gemini sud est installé dans les Andes chiliennes.

Il y a quelques jours, Uranus avait déjà été la vedette de l'European Planetary Science Congress and Division for Planetary Sciences (EPSC-DPS) qui se tenait à Nantes. Une équipe internationale de chercheurs avait alors proposé d'expliquer le basculement de la septième planète du Système solaire par au moins deux impacts significatifs.

Le Soleil mis en cause

L'apparition sur Uranus d'une tache dix fois plus lumineuse que la surface environnante est une surprise sur un astre qui a perdu presque toute source de chaleur interne et dont la température enregistrée dans la tropopause (49 kelvins) est la plus basse mesurée sur une planète du Système solaire. Ce n'est pourtant pas un phénomène exceptionnel puisque des taches semblables ont été observées en 1998 et 2005 à des latitudes plus élevées. Pour Chris Arridge, de l'University College London's Mullard Space Science Laboratory, la chaleur interne d'Uranus est si faible que des modifications atmosphériques ne peuvent qu'être le fruit du rayonnement solaire qui éclaire et réchauffe (faiblement) chaque pôle alternativement pendant quarante-deux ans, une situation unique dans le Système solaire.

Larry Sromovsky fait maintenant appel aux astronomes amateurs dotés de puissants télescopes et de capteurs sensibles à la bande du méthane (890 nanomètres) pour confirmer l'existence de cette tache qui devrait tourner à cette latitude en un peu plus de 17 heures. Une telle confirmation lui permettrait alors d'obtenir en urgence un temps d'observation avec le télescope spatial Hubble.