La chambre funéraire du pharaon Kheops serait flanquée de deux antichambres, qui pourraient receler le mobilier du défunt : c’est ce qu’affirme Jean-Pierre Houdin, qui a créé depuis plusieurs années un modèle 3D de la pyramide et des étapes de sa construction. Une équipe canadienne se tient prête pour aller vérifier.
À la Géode, au parc de la Villette, à Paris, des centaines d’invités, lunettes 3D sur les yeux, ont pu regarder d’étonnantes images de synthèse de l’intérieur de la pyramide de Kheops, qui trône depuis 4.500 ans sur le plateau de Giseh. Réservé ce jeudi 27 janvier à des privilégiés, ce film 3D fera l’objet de deux projections publiques à la Géode les 10 février et 8 mars à 20 heures. Le scénario est signé Jean-Pierre Houdin, un architecte qui, avec l’aide d’un puissant outil informatique et d’un bon sens certain, avait reconstitué les étapes plausibles de la construction de cette pyramide gigantesque (143 mètres de hauteur), à une époque où la roue n’existait pas. Selon lui, l’édifice aurait été construit de l’intérieur, avec un tunnel montant juste derrière les parements extérieurs.
Sa nouvelle thèse : la chambre funéraire de Kheops n’est que l’une des pièces d’un appartement. Il existerait, côté nord de cette pièce, deux antichambres, comme dans la pyramide qui abrite le tombeau de Snéfrou, le père de Kheops. L’architecte devenu spécialiste de la construction des pyramides appuie sa thèse sur des observations de Bob Brier, un égyptologue américain, suggérant l’existence d’un passage vers une autre pièce. « Lorsqu'on plaque sur le plan que l'on connaît celui de la pyramide Rouge érigée pour Snéfrou, le père de Kheops, tout s'éclaire » a-t-il expliqué.
Dans le modèle de Jean-Pierre Houdin, les lourdes poutres en granit du plafond de la chambre funéraire, à 43 mètres au-dessus de la base de la pyramide, et dont les plus lourdes pèsent 60 tonnes, auraient été hissées à l'aide d'un contrepoids extérieur coulissant, visible ici.
Dans le modèle de Jean-Pierre Houdin, les lourdes poutres en granit du plafond de la chambre funéraire, à 43 mètres au-dessus de la base de la pyramide, et dont les plus lourdes pèsent 60 tonnes, auraient été hissées à l'aide d'un contrepoids extérieur coulissant, visible ici.
Jean-Pierre Houdin conclut de ses simulations 3D l’existence d’un autre passage qui, lui, aurait permis aux derniers accompagnateurs du pharaon de sortir de la pyramide. Selon la thèse en vigueur, en effet, ces dévoués serviteurs du monarque auraient eux-mêmes refermé la chambre funéraire de l’intérieur, se condamnant ainsi à mourir auprès du pharaon. Depuis longtemps, la chambre funéraire a été visitée par des pillards, ce qui pourrait expliquer l’absence d’ossements humains autour du sarcophage.
Mais, comme l’a souligné Jean-Pierre Houdin, il est tout de même surprenant de n'avoir découvert strictement aucune trace humaine. Selon lui, les membres de la cérémonie sont repartis par les antichambres, refermant le passage derrière eux à l’aide d’une pierre, une hypothèse plausible car, explique-t-il, ce mur ne soutient aucune charge.
Une équipe canadienne, menée par Xavier Maldague, de l’Université Laval (qui était présent à la Géode), espère vérifier ces hypothèses à l’aide d’un système de thermographie modulé, une technique de sondage non destructif. Il reste à obtenir l’autorisation des autorités égyptiennes, c’est-à-dire du responsable du Conseil suprême des antiquités, Zahi Hawass, lequel a déjà donné son accord pour une autre mission. Au printemps prochain, en effet, une équipe de l’Université de Leeds (Royaume-Uni) explorera la pyramide à l’aide d’un petit robot dénommé Djedi.
dimanche, janvier 30, 2011
samedi, janvier 15, 2011
Chaser, la chienne qui connaît 1.000 mots
En trois ans, deux chercheurs ont enseigné plus de 1.000 mots à une chienne – un border collie – qui, affirment-ils, associe vraiment chaque mot à un objet, voire à une catégorie d’objets.
En 2004, Rico, un border collie, défrayait la chronique : à l’Institut Max Planck, il démontrait qu’il connaissait 200 mots, des noms de jouets qu’il allait chercher en ne se trompant qu’1 fois sur 10. Au Wofford College (Caroline du Sud, États-Unis), Alliston Reid et John Pilley ont voulu chercher la limite avec Chaser, une femelle de cette même race de chien de berger, réputée pour son intelligence et sa docilité. Au bout de trois ans, les chercheurs ont arrêté l’entraînement à 1.022 mots : record pulvérisé. Mais, précisent-ils, c’est parce qu’eux-mêmes n’ont plus de temps à consacrer à cette expérience. Chaser, elle, ne semble pas rassasiée.
Le vocabulaire de la chienne comporte surtout des noms propres associés à des jouets. Les exercices consistent pour Chaser à aller chercher un objet dont on vient de lui donner le nom parmi un lot installé dans une pièce voisine ou derrière un rideau, ce qu’elle réussit 18 fois sur 20. Parfois, il s’agit simplement de toucher l’objet du museau ou de la patte, ce qui montre que Chaser associe le mot prononcé à l’objet et non à l’ordre « d’aller chercher », comme un chien qui saute sur sa laisse quand on prononce le mot « promener » par exemple.
Chaser connaît aussi des catégories d’objets. Elle associe par exemple le mot « toy » (jouet) à tous les objets qu’elle connaît. Chargée de rapporter un « toy » et se trouvant devant un lot d’objets ne comportant qu’un seul jouet parmi le millier qu’elle connaît, elle choisira celui-là. De la même manière, Chaser peut aussi rapporter une « balle » ou un « frisbee ». Selon les auteurs, la chienne est capable d’associer trois mots à chaque objet. Comme Rico, si on lui demande de rapporter un objet dont elle ignore le nom et qu’elle découvre un lot de jouets connus mais comportant un objet qu’elle n’a jamais vu, elle choisira celui-là. Les anglophones peuvent se régaler avec plusieurs vidéos montrant John Pilley ou sa femme donner des ordres à Chaser. Les autres les regarderont en se disant qu’ils auraient beaucoup moins bien réussi l’exercice !
Le résultat, publié dans le journal Behavioural Processes, montre une étonnante capacité de mémorisation d’objets reconnus visuellement et de mots. La capacité à catégoriser les mots est aussi assez étonnante. Les prouesses de Chaser rappellent celles de Primates (à peu près tous femelles, notons-le au passage) capables de manipuler des systèmes de langage divers, dont le langage des signes. On se souvient de Washoe, la pionnière, chimpanzé, morte en 1977, et de Koko la femelle gorille.
Comment ces capacités sont-elles partagées par les races canines ? Les sélections opérées par l’Homme depuis la domestication du chien y sont-elles pour quelque chose ? On ne sait pas, expliquent les auteurs, mais il serait intéressant d’aller explorer de ce côté-là.
Source : http://m.futura-sciences.com/
En 2004, Rico, un border collie, défrayait la chronique : à l’Institut Max Planck, il démontrait qu’il connaissait 200 mots, des noms de jouets qu’il allait chercher en ne se trompant qu’1 fois sur 10. Au Wofford College (Caroline du Sud, États-Unis), Alliston Reid et John Pilley ont voulu chercher la limite avec Chaser, une femelle de cette même race de chien de berger, réputée pour son intelligence et sa docilité. Au bout de trois ans, les chercheurs ont arrêté l’entraînement à 1.022 mots : record pulvérisé. Mais, précisent-ils, c’est parce qu’eux-mêmes n’ont plus de temps à consacrer à cette expérience. Chaser, elle, ne semble pas rassasiée.
Le vocabulaire de la chienne comporte surtout des noms propres associés à des jouets. Les exercices consistent pour Chaser à aller chercher un objet dont on vient de lui donner le nom parmi un lot installé dans une pièce voisine ou derrière un rideau, ce qu’elle réussit 18 fois sur 20. Parfois, il s’agit simplement de toucher l’objet du museau ou de la patte, ce qui montre que Chaser associe le mot prononcé à l’objet et non à l’ordre « d’aller chercher », comme un chien qui saute sur sa laisse quand on prononce le mot « promener » par exemple.
Chaser connaît aussi des catégories d’objets. Elle associe par exemple le mot « toy » (jouet) à tous les objets qu’elle connaît. Chargée de rapporter un « toy » et se trouvant devant un lot d’objets ne comportant qu’un seul jouet parmi le millier qu’elle connaît, elle choisira celui-là. De la même manière, Chaser peut aussi rapporter une « balle » ou un « frisbee ». Selon les auteurs, la chienne est capable d’associer trois mots à chaque objet. Comme Rico, si on lui demande de rapporter un objet dont elle ignore le nom et qu’elle découvre un lot de jouets connus mais comportant un objet qu’elle n’a jamais vu, elle choisira celui-là. Les anglophones peuvent se régaler avec plusieurs vidéos montrant John Pilley ou sa femme donner des ordres à Chaser. Les autres les regarderont en se disant qu’ils auraient beaucoup moins bien réussi l’exercice !
Le résultat, publié dans le journal Behavioural Processes, montre une étonnante capacité de mémorisation d’objets reconnus visuellement et de mots. La capacité à catégoriser les mots est aussi assez étonnante. Les prouesses de Chaser rappellent celles de Primates (à peu près tous femelles, notons-le au passage) capables de manipuler des systèmes de langage divers, dont le langage des signes. On se souvient de Washoe, la pionnière, chimpanzé, morte en 1977, et de Koko la femelle gorille.
Comment ces capacités sont-elles partagées par les races canines ? Les sélections opérées par l’Homme depuis la domestication du chien y sont-elles pour quelque chose ? On ne sait pas, expliquent les auteurs, mais il serait intéressant d’aller explorer de ce côté-là.
Source : http://m.futura-sciences.com/
mercredi, janvier 12, 2011
Des hologrammes d'atomes avec des électrons
Vieille de plus de 50 ans, l’holographie est généralement associée au laser. On vient d’utiliser ses principes pour créer des hologrammes d’atomes de xénon à l'aide... d'électrons. La technique est prometteuse pour étudier molécules et réactions chimiques.
Les principes de l’holographie ont été découverts par Dennis Gabor vers 1947. Le futur prix Nobel de physique cherchait un moyen d’améliorer la résolution des microscopes électroniques afin d’observer des atomes formant des réseaux cristallins. En théorie, l’onde associée par de Broglie à un électron possédait une longueur d’onde suffisamment petite dans les microscopes de l’époque pour que la limite imposée par la diffraction à la résolution de ces derniers ne soit pas un obstacle.
Malheureusement, il existait une autre limite théorique découlant en pratique de ce qui tient le rôle d'une lentille dans un microscope électronique. Un effet d’aberration sphérique ruinait les efforts pour obtenir une image de bonne qualité si l’on voulait atteindre la résolution voulue.
La révolution du laser
Gabor réalisa cette année-là que, si l’on enregistrait non pas seulement l’intensité mais aussi la phase des ondes de matière, on pouvait contourner le problème. En mettant en principe cette idée, il devint rapidement clair que des hologrammes pouvaient aussi être réalisés avec de la lumière.
Les idées de Gabor ne rencontrèrent que peu d’échos jusqu’à ce que l’on réalise les premiers lasers. C’est donc au début des années 1960 que la carrière des hologrammes débuta vraiment, devenant plus tard une icône populaire comme le montrent bien les films Star Wars.
De nos jours, on sait voir des atomes avec un microscope électronique. Mais à l’époque de Gabor, il n’existait pas de faisceaux d’électrons suffisamment cohérents pour réaliser des hologrammes, comme ce qui a été rapidement fait pour la lumière. Un groupe de chercheurs du FOM-Institute AMOLF d’Amsterdam et du Max Born Institute de Berlin vient d’effectuer en quelque sorte un retour aux sources en utilisant un laser pour produire des électrons cohérents et produire des hologrammes d’atomes.
Le retour aux ondes de matière
Grâce au laser à électrons libres FELICE (Free Electron Laser for Intracavity Experiments) du FOM-Institute, il est possible d’arracher des électrons à des atomes de xénon puis de renvoyer ces particules en direction des ions ainsi produits. Une partie des électrons arrachés par la lumière infrarouge du laser ne subit pas l’influence des ions. L'autre partie est affectée par leur champ électrostatique. En combinant et en enregistrant les deux faisceaux d’électrons produits, on obtient finalement l’hologramme prédit et recherché par Gabor.
En utilisant ces hologrammes pour développer un nouveau type de spectroscopie avec des photoélectrons ultrarapides, les chercheurs pourraient être en mesure de mesurer directement les mouvements des électrons et des ions sur une échelle de temps de l’ordre de l’attoseconde. Une perspective particulièrement utile pour comprendre les réactions chimiques au niveau le plus fondamental, en particulier dans les molécules qui ne peuvent pas être facilement étudiées par d'autres méthodes.
Par Laurent Sacco, Futura-Sciences Partagez nos contenus
Les principes de l’holographie ont été découverts par Dennis Gabor vers 1947. Le futur prix Nobel de physique cherchait un moyen d’améliorer la résolution des microscopes électroniques afin d’observer des atomes formant des réseaux cristallins. En théorie, l’onde associée par de Broglie à un électron possédait une longueur d’onde suffisamment petite dans les microscopes de l’époque pour que la limite imposée par la diffraction à la résolution de ces derniers ne soit pas un obstacle.
Malheureusement, il existait une autre limite théorique découlant en pratique de ce qui tient le rôle d'une lentille dans un microscope électronique. Un effet d’aberration sphérique ruinait les efforts pour obtenir une image de bonne qualité si l’on voulait atteindre la résolution voulue.
La révolution du laser
Gabor réalisa cette année-là que, si l’on enregistrait non pas seulement l’intensité mais aussi la phase des ondes de matière, on pouvait contourner le problème. En mettant en principe cette idée, il devint rapidement clair que des hologrammes pouvaient aussi être réalisés avec de la lumière.
Les idées de Gabor ne rencontrèrent que peu d’échos jusqu’à ce que l’on réalise les premiers lasers. C’est donc au début des années 1960 que la carrière des hologrammes débuta vraiment, devenant plus tard une icône populaire comme le montrent bien les films Star Wars.
De nos jours, on sait voir des atomes avec un microscope électronique. Mais à l’époque de Gabor, il n’existait pas de faisceaux d’électrons suffisamment cohérents pour réaliser des hologrammes, comme ce qui a été rapidement fait pour la lumière. Un groupe de chercheurs du FOM-Institute AMOLF d’Amsterdam et du Max Born Institute de Berlin vient d’effectuer en quelque sorte un retour aux sources en utilisant un laser pour produire des électrons cohérents et produire des hologrammes d’atomes.
Le retour aux ondes de matière
Grâce au laser à électrons libres FELICE (Free Electron Laser for Intracavity Experiments) du FOM-Institute, il est possible d’arracher des électrons à des atomes de xénon puis de renvoyer ces particules en direction des ions ainsi produits. Une partie des électrons arrachés par la lumière infrarouge du laser ne subit pas l’influence des ions. L'autre partie est affectée par leur champ électrostatique. En combinant et en enregistrant les deux faisceaux d’électrons produits, on obtient finalement l’hologramme prédit et recherché par Gabor.
En utilisant ces hologrammes pour développer un nouveau type de spectroscopie avec des photoélectrons ultrarapides, les chercheurs pourraient être en mesure de mesurer directement les mouvements des électrons et des ions sur une échelle de temps de l’ordre de l’attoseconde. Une perspective particulièrement utile pour comprendre les réactions chimiques au niveau le plus fondamental, en particulier dans les molécules qui ne peuvent pas être facilement étudiées par d'autres méthodes.
Par Laurent Sacco, Futura-Sciences Partagez nos contenus
La Nasa prépare un atterrisseur lunaire de nouvelle génération
Bien que reporté pour des raisons financières, le retour de l'Homme sur la Lune est toujours envisagé. Poussée autant par des objectifs scientifiques indéniables que par les propres projets lunaires de l’Inde et de la Chine, la Nasa a planifié un ambitieux programme d'exploration robotique qui nécessitera une nouvelle génération d’atterrisseurs lunaires.
Vue de la Terre, la surface lunaire se caractérise par d’immenses plaines ou bassins parsemés ici et là de cratères plus ou moins importants. Bien que ces régions soient propices à l’atterrissage d’engins robotiques, elles ne font pas partie des objectifs prioritaires de la Nasa. Les sites les plus intéressants pour la science, l'implantation d’avant-poste, voire la construction de bases en dur se situent au pôle sud, une région bien plus accidentée que celles sur lesquelles se sont posées les missions Apollo des années 1970.
Mais pour atteindre ces régions, la Nasa doit se doter d’une nouvelle génération de système d’atterrissage. L’expérience des missions martiennes ne peut pas être mise à profit, car la Lune ne possédant pas d’atmosphère ou seulement à l’état de trace, l’utilisation de parachute ou tout système utilisant l’air est impossible. Pour s’affranchir de cette contrainte forte, la Nasa a mis sur pied un programme qui finance des prototypes d’atterrisseurs lunaires capables de voler une soixantaine de secondes en vol libre, de façon à se poser en douceur sur une très grande variété de terrains plus ou moins accidentés. Il ne s'agit évidemment pas d'envoyer un engin se poser sur les flancs d’un cratère ou tout autre terrain instable, mais plutôt de confier des missions à un engin suffisamment agile et autonome pour choisir un emplacement à l’intérieur d’une zone cible.
Un objectif pour 2025
Cet atterrisseur devra être capable de faire de façon automatique ce qu’a réalisé l'équipage d'Apollo 11 lorsque, à la suite de problèmes techniques, Neil Armstrong a raté le site d’atterrissage initial. L'astronaute a dû choisir un point d'alunissage alors qu’il survolait une zone fortement cratérisée et que la réserve en carburant s’amenuisait dangereusement. Ce qui a été réalisé en 1969 par l'Homme devra l’être par un robot à l'horizon 2025.
Des systèmes de propulsion et de contrôle, aux systèmes de navigation et de positionnement, jusqu’à la nature du carburant, l’architecture et le choix des matériaux, tout est passé en revue. Ces atterrisseurs ne seront pas seulement utilisés pour des missions lunaires. Ils pourront également servir pour envoyer des instruments sur d’autres objets du Système solaire à faible gravité et sans atmosphère comme des astéroïdes, des comètes ou d’autres lunes.
Par Rémy Decourt, Futura-Sciences
Vue de la Terre, la surface lunaire se caractérise par d’immenses plaines ou bassins parsemés ici et là de cratères plus ou moins importants. Bien que ces régions soient propices à l’atterrissage d’engins robotiques, elles ne font pas partie des objectifs prioritaires de la Nasa. Les sites les plus intéressants pour la science, l'implantation d’avant-poste, voire la construction de bases en dur se situent au pôle sud, une région bien plus accidentée que celles sur lesquelles se sont posées les missions Apollo des années 1970.
Mais pour atteindre ces régions, la Nasa doit se doter d’une nouvelle génération de système d’atterrissage. L’expérience des missions martiennes ne peut pas être mise à profit, car la Lune ne possédant pas d’atmosphère ou seulement à l’état de trace, l’utilisation de parachute ou tout système utilisant l’air est impossible. Pour s’affranchir de cette contrainte forte, la Nasa a mis sur pied un programme qui finance des prototypes d’atterrisseurs lunaires capables de voler une soixantaine de secondes en vol libre, de façon à se poser en douceur sur une très grande variété de terrains plus ou moins accidentés. Il ne s'agit évidemment pas d'envoyer un engin se poser sur les flancs d’un cratère ou tout autre terrain instable, mais plutôt de confier des missions à un engin suffisamment agile et autonome pour choisir un emplacement à l’intérieur d’une zone cible.
Un objectif pour 2025
Cet atterrisseur devra être capable de faire de façon automatique ce qu’a réalisé l'équipage d'Apollo 11 lorsque, à la suite de problèmes techniques, Neil Armstrong a raté le site d’atterrissage initial. L'astronaute a dû choisir un point d'alunissage alors qu’il survolait une zone fortement cratérisée et que la réserve en carburant s’amenuisait dangereusement. Ce qui a été réalisé en 1969 par l'Homme devra l’être par un robot à l'horizon 2025.
Des systèmes de propulsion et de contrôle, aux systèmes de navigation et de positionnement, jusqu’à la nature du carburant, l’architecture et le choix des matériaux, tout est passé en revue. Ces atterrisseurs ne seront pas seulement utilisés pour des missions lunaires. Ils pourront également servir pour envoyer des instruments sur d’autres objets du Système solaire à faible gravité et sans atmosphère comme des astéroïdes, des comètes ou d’autres lunes.
Par Rémy Decourt, Futura-Sciences
Un amplificateur parfait pour un futur ordinateur quantique ?
Les chercheurs de l'Institut national d'optique (Ino-Cnr) sont parvenus à augmenter l'intensité d'impulsions lumineuses extrêmement faibles sans introduire aucun bruit additionnel. Ce système "Hi-Fi quantique", basé sur la manipulation ultra-précise de la lumière (La lumière désigne les ondes électromagnétiques visibles par l'œil humain, c'est-à-dire comprises dans des longueurs d'onde de 0,38 à 0,78 micron (380 nm à 780 nm ; le symbole nm désigne le nanomètre). La lumière est intimement liée à la notion de couleur. C'est...) à l'échelle du photon (En physique des particules, le photon est la particule élémentaire médiatrice de l'interaction électromagnétique. Autrement dit, lorsque deux particules chargées électriquement interagissent, cette...), a battu tous les records en termes de réduction des perturbations.
L'équipe à l'origine de ce succès est composée de chercheurs de l'Ino-Cnr de Florence et de l'Université tchèque d'Olomouc et leurs résultats ont été publiés dans la revue Nature Photonics. Le grand progrès qu'apporte leur travail, est l'amplification du signal ( Termes généraux Un signal est un message simplifié et généralement codé. Il existe sous forme d'objets ayant des formes particulières. Les signaux lumineux sont employés depuis la nuit des temps par les hommes pour communiquer entre eux à distance. Le signal électrique est une des formes les plus récentes de signal. Un signal dans...) sans amplifier le bruit (Dans son sens courant, le mot de bruit se rapproche de la signification principale du mot son. C'est-à-dire vibration de l'air pouvant donner lieu à la création d'une sensation auditive.) original et sans ajouter aucun autre bruit. Le prototype semble "violer" les lois de la mécanique quantique (Fille de l'ancienne théorie des quanta, la mécanique quantique constitue le pilier d'un ensemble de théories physiques qu'on regroupe sous l'appellation générale de physique quantique. Cette dénomination s'oppose à celle de physique classique, celle-ci échouant dans sa description du monde...), en s'approchant de la réalisation d'un ordinateur quantique (Un ordinateur quantique (ou rarement calculateur quantique) repose sur des propriétés quantiques de la matière : superposition et intrication d'états quantiques. De petits ordinateurs quantiques ont déjà été...).
"Disposer d'un 'amplificateur parfait' permettrait de réaliser des communications quantiques sûres à grande échelle, proches du 'rêve' d'un ordinateur quantique (Un ordinateur quantique (ou rarement calculateur quantique) repose sur des propriétés quantiques de la matière : superposition et intrication d'états quantiques. De petits ordinateurs quantiques ont déjà été...)", explique Marco Bellini de l'Ino-Cnr qui a expérimenté le prototype en collaboration avec son collègue de l'Institut Alessandro Zavatta et avec Jaromir Fiurasek de l'Université tchèque d'Olomouc. "Notre amplificateur (On parle d'amplificateur de force pour tout une palette de systèmes qui amplifient les efforts : mécanique, hydraulique, pneumatique, électrique.) semble violer les lois de la mécanique quantique (Fille de l'ancienne théorie des quanta, la mécanique quantique constitue le pilier d'un ensemble de théories physiques qu'on regroupe sous l'appellation générale de physique quantique. Cette dénomination s'oppose à celle de physique classique, celle-ci échouant dans sa description du monde...) [...]. Le résultat est basé sur des techniques que nous avons mises au point (Graphie), d'addition et de soustraction (La soustraction est l'une des opérations basiques de l'arithmétique. La soustraction combine deux ou plusieurs grandeurs du même type, appelées opérandes, pour donner un seul nombre, appelé la différence.) contrôlée de simples photons, les particules fondamentales et indivisibles dont est composée la lumière (La lumière désigne les ondes électromagnétiques visibles par l'œil humain, c'est-à-dire comprises dans des longueurs d'onde de 0,38 à 0,78 micron (380 nm à 780 nm ; le symbole nm désigne le nanomètre). La lumière est intimement liée à la notion de couleur. C'est...)." L'exceptionnalité de la découverte est compréhensible à l'échelle de la vie de tous les jours (Le jour ou la journée est l'intervalle qui sépare le lever du coucher du Soleil ; c'est la période entre deux nuits, pendant laquelle les rayons du Soleil éclairent le ciel. Son début (par rapport à minuit heure locale) et sa durée dépendent de l'époque de l'année et de la latitude. Le jour peut durer 6 mois aux pôles terrestres…). "Si on augmente le volume (En physique, le volume d'un objet mesure « l'extension dans l'espace » qu'il possède dans les trois directions en même temps, de même que l'aire d'une figure dans le plan mesure « l'extension » qu'elle possède dans les deux directions en même temps.) d'une transmission brouillée, on amplifie aussi le bruit, et le signal ( Termes généraux Un signal est un message simplifié et généralement codé. Il existe sous forme d'objets ayant des formes particulières. Les signaux lumineux sont employés depuis la nuit des temps par les hommes pour communiquer entre eux à distance. Le signal électrique est une des formes les plus récentes de signal. Un signal dans...) reste donc de la même qualité", rappelle le chercheur (Un chercheur (fem. chercheuse) désigne une personne dont le métier consiste à faire de la recherche. Il est difficile de bien cerner le métier de chercheur tant les domaines de recherche sont...). "Même si normalement nous ne nous en rendons pas compte, à chaque fois que nous amplifions un signal, nous rajoutons aussi inévitablement un léger bruit additionnel, diminuant ainsi la qualité du signal. [...]"
Nous ne nous en rendons pas compte tellement ce bruit ajouté est faible par rapport à l'amplitude du signal, mais les choses changent lorsque les signaux à amplifier sont extrêmement faibles et les perturbations causées par l'amplification les rendent pratiquement inutilisables. "C'est par exemple le cas des schémas de communication intrinsèquement fiables basés sur la 'cryptographie quantique' ", poursuit Bellini, "dans une telle situation, l'effet est très utile puisqu'à chaque tentative d'interception et de copie du message (La théorie de l'information fut mise au point pour déterminer mathématiquement le taux d’information transmis dans la communication d’un message par un canal de communication, notamment en présence de parasites appelés bruits : en communication, un message est un ensemble de signes. Il implique donc un codage par...), un bruit additionnel est produit de telle sorte que la tentative soit immédiatement découverte. Dans de nombreux autres cas, l'impossibilité d'amplifier fidèlement un signal constitue une grande limitation, par exemple sur la distance du signal avant que l'atténuation le rende trop faible."
Cette recherche permettra notamment d'effectuer de nouveaux types de mesures ultra-sensibles, de réaliser des répétiteurs quantiques pour reconstruire les impulsions les plus faibles des réseaux de communication (La communication concerne aussi bien l'homme (communication intra-psychique,interpersonnelle, groupale...) que l'animal (communication intra- ou inter- espèces) ou la machine (télécommunications,...) et d'amplifier le fameux "entanglement", la forme particulière de corrélation entre particules distantes qu'Einstein ne réussissait pas à admettre mais qui est pourtant à la base des concepts les plus avancés d'ordinateurs quantiques.
Source: BE Italie numéro 88 (11/01/2011) - Ambassade de France en Italie / ADIT - http://www.bulletins-electroniques.com/ ... /65544.htm
L'équipe à l'origine de ce succès est composée de chercheurs de l'Ino-Cnr de Florence et de l'Université tchèque d'Olomouc et leurs résultats ont été publiés dans la revue Nature Photonics. Le grand progrès qu'apporte leur travail, est l'amplification du signal ( Termes généraux Un signal est un message simplifié et généralement codé. Il existe sous forme d'objets ayant des formes particulières. Les signaux lumineux sont employés depuis la nuit des temps par les hommes pour communiquer entre eux à distance. Le signal électrique est une des formes les plus récentes de signal. Un signal dans...) sans amplifier le bruit (Dans son sens courant, le mot de bruit se rapproche de la signification principale du mot son. C'est-à-dire vibration de l'air pouvant donner lieu à la création d'une sensation auditive.) original et sans ajouter aucun autre bruit. Le prototype semble "violer" les lois de la mécanique quantique (Fille de l'ancienne théorie des quanta, la mécanique quantique constitue le pilier d'un ensemble de théories physiques qu'on regroupe sous l'appellation générale de physique quantique. Cette dénomination s'oppose à celle de physique classique, celle-ci échouant dans sa description du monde...), en s'approchant de la réalisation d'un ordinateur quantique (Un ordinateur quantique (ou rarement calculateur quantique) repose sur des propriétés quantiques de la matière : superposition et intrication d'états quantiques. De petits ordinateurs quantiques ont déjà été...).
"Disposer d'un 'amplificateur parfait' permettrait de réaliser des communications quantiques sûres à grande échelle, proches du 'rêve' d'un ordinateur quantique (Un ordinateur quantique (ou rarement calculateur quantique) repose sur des propriétés quantiques de la matière : superposition et intrication d'états quantiques. De petits ordinateurs quantiques ont déjà été...)", explique Marco Bellini de l'Ino-Cnr qui a expérimenté le prototype en collaboration avec son collègue de l'Institut Alessandro Zavatta et avec Jaromir Fiurasek de l'Université tchèque d'Olomouc. "Notre amplificateur (On parle d'amplificateur de force pour tout une palette de systèmes qui amplifient les efforts : mécanique, hydraulique, pneumatique, électrique.) semble violer les lois de la mécanique quantique (Fille de l'ancienne théorie des quanta, la mécanique quantique constitue le pilier d'un ensemble de théories physiques qu'on regroupe sous l'appellation générale de physique quantique. Cette dénomination s'oppose à celle de physique classique, celle-ci échouant dans sa description du monde...) [...]. Le résultat est basé sur des techniques que nous avons mises au point (Graphie), d'addition et de soustraction (La soustraction est l'une des opérations basiques de l'arithmétique. La soustraction combine deux ou plusieurs grandeurs du même type, appelées opérandes, pour donner un seul nombre, appelé la différence.) contrôlée de simples photons, les particules fondamentales et indivisibles dont est composée la lumière (La lumière désigne les ondes électromagnétiques visibles par l'œil humain, c'est-à-dire comprises dans des longueurs d'onde de 0,38 à 0,78 micron (380 nm à 780 nm ; le symbole nm désigne le nanomètre). La lumière est intimement liée à la notion de couleur. C'est...)." L'exceptionnalité de la découverte est compréhensible à l'échelle de la vie de tous les jours (Le jour ou la journée est l'intervalle qui sépare le lever du coucher du Soleil ; c'est la période entre deux nuits, pendant laquelle les rayons du Soleil éclairent le ciel. Son début (par rapport à minuit heure locale) et sa durée dépendent de l'époque de l'année et de la latitude. Le jour peut durer 6 mois aux pôles terrestres…). "Si on augmente le volume (En physique, le volume d'un objet mesure « l'extension dans l'espace » qu'il possède dans les trois directions en même temps, de même que l'aire d'une figure dans le plan mesure « l'extension » qu'elle possède dans les deux directions en même temps.) d'une transmission brouillée, on amplifie aussi le bruit, et le signal ( Termes généraux Un signal est un message simplifié et généralement codé. Il existe sous forme d'objets ayant des formes particulières. Les signaux lumineux sont employés depuis la nuit des temps par les hommes pour communiquer entre eux à distance. Le signal électrique est une des formes les plus récentes de signal. Un signal dans...) reste donc de la même qualité", rappelle le chercheur (Un chercheur (fem. chercheuse) désigne une personne dont le métier consiste à faire de la recherche. Il est difficile de bien cerner le métier de chercheur tant les domaines de recherche sont...). "Même si normalement nous ne nous en rendons pas compte, à chaque fois que nous amplifions un signal, nous rajoutons aussi inévitablement un léger bruit additionnel, diminuant ainsi la qualité du signal. [...]"
Nous ne nous en rendons pas compte tellement ce bruit ajouté est faible par rapport à l'amplitude du signal, mais les choses changent lorsque les signaux à amplifier sont extrêmement faibles et les perturbations causées par l'amplification les rendent pratiquement inutilisables. "C'est par exemple le cas des schémas de communication intrinsèquement fiables basés sur la 'cryptographie quantique' ", poursuit Bellini, "dans une telle situation, l'effet est très utile puisqu'à chaque tentative d'interception et de copie du message (La théorie de l'information fut mise au point pour déterminer mathématiquement le taux d’information transmis dans la communication d’un message par un canal de communication, notamment en présence de parasites appelés bruits : en communication, un message est un ensemble de signes. Il implique donc un codage par...), un bruit additionnel est produit de telle sorte que la tentative soit immédiatement découverte. Dans de nombreux autres cas, l'impossibilité d'amplifier fidèlement un signal constitue une grande limitation, par exemple sur la distance du signal avant que l'atténuation le rende trop faible."
Cette recherche permettra notamment d'effectuer de nouveaux types de mesures ultra-sensibles, de réaliser des répétiteurs quantiques pour reconstruire les impulsions les plus faibles des réseaux de communication (La communication concerne aussi bien l'homme (communication intra-psychique,interpersonnelle, groupale...) que l'animal (communication intra- ou inter- espèces) ou la machine (télécommunications,...) et d'amplifier le fameux "entanglement", la forme particulière de corrélation entre particules distantes qu'Einstein ne réussissait pas à admettre mais qui est pourtant à la base des concepts les plus avancés d'ordinateurs quantiques.
Source: BE Italie numéro 88 (11/01/2011) - Ambassade de France en Italie / ADIT - http://www.bulletins-electroniques.com/ ... /65544.htm
lundi, janvier 10, 2011
La vitesse de marche est associée à la longévité chez les personnes âgées
Une nouvel article paru dans JAMA le 5 janvier 2011 reprend les résultats de 9 études antérieures (entre 1986 et 2000) pour conclure que plus la vitesse de marche est élevée chez les personnes âgées et plus ces derniers vivront longtemps. Ces conclusions ont été obtenues par l’analyse de 34485 individus au total âgés de 65 ans ou plus et pour lesquels un suivi a pu être réalisé pendant 6 à 21 ans.
Les participants ont un âge moyen de 73,5 ans, 59,6% sont des femmes et 79,8% sont des individus blancs. Leur vitesse de marche moyenne a été calculée en utilisant à la fois une distance en mètres et un temps en secondes et correspond à une moyenne de 0,92 mètre par seconde. Au cours du suivi il y a eu 17528 décès observés. Le taux de survie global à 5 ans est de 84,8% alors qu’il est de 59,7% à 10 ans. Les conclusions montrent que la vitesse de déplacement des participants est associée à des différences de probabilité de survie à tous les âges et pour les deux sexes mais semble plus informative après 75 ans. A cet âge, la survie prédite à 10 ans varie de 19 à 87% chez les hommes et de 35 à 91% chez les femmes en fonction de la vitesse de marche.
Finalement, cette étude montre qu’une vitesse de déplacement égale ou supérieure à 1 mètre par seconde correspond à une espérance de vie supérieure à celle attendue lorsqu’on se base simplement sur le sexe ou l’âge. Il existe plusieurs raisons potentielles liant la vitesse de déplacement des individus à leur espérance de vie. En effet, marcher exige de l’énergie, de la coordination, et requiert l’utilisation de multiples organes tels que le cœur, les poumons, les nerfs, les muscles,... Donc une faible vitesse de déplacement peut refléter un manque d’énergie et un endommagement des systèmes organiques ci-dessus. Il semble donc envisageable de pouvoir identifier les personnes âgées avec un risque de décès prématuré, par exemple celles avec une vitesse de marche inférieure à 0,6 mètre par seconde.
Auteur de l’article: Pierre-Alain RUBBO
Les participants ont un âge moyen de 73,5 ans, 59,6% sont des femmes et 79,8% sont des individus blancs. Leur vitesse de marche moyenne a été calculée en utilisant à la fois une distance en mètres et un temps en secondes et correspond à une moyenne de 0,92 mètre par seconde. Au cours du suivi il y a eu 17528 décès observés. Le taux de survie global à 5 ans est de 84,8% alors qu’il est de 59,7% à 10 ans. Les conclusions montrent que la vitesse de déplacement des participants est associée à des différences de probabilité de survie à tous les âges et pour les deux sexes mais semble plus informative après 75 ans. A cet âge, la survie prédite à 10 ans varie de 19 à 87% chez les hommes et de 35 à 91% chez les femmes en fonction de la vitesse de marche.
Finalement, cette étude montre qu’une vitesse de déplacement égale ou supérieure à 1 mètre par seconde correspond à une espérance de vie supérieure à celle attendue lorsqu’on se base simplement sur le sexe ou l’âge. Il existe plusieurs raisons potentielles liant la vitesse de déplacement des individus à leur espérance de vie. En effet, marcher exige de l’énergie, de la coordination, et requiert l’utilisation de multiples organes tels que le cœur, les poumons, les nerfs, les muscles,... Donc une faible vitesse de déplacement peut refléter un manque d’énergie et un endommagement des systèmes organiques ci-dessus. Il semble donc envisageable de pouvoir identifier les personnes âgées avec un risque de décès prématuré, par exemple celles avec une vitesse de marche inférieure à 0,6 mètre par seconde.
Auteur de l’article: Pierre-Alain RUBBO
samedi, janvier 08, 2011
Mort subite d'oiseaux et de poissons... - quelle explication ?
Depuis quelques jours, nombre d'internautes tentent de s'expliquer de manière plus ou moins censée la raison de la mort subite d'oiseaux et poissons, des morts mystérieuses.
Le phénomène a commencé la nuit de la Saint-Sylvestre, en Arkansas (Etats-Unis), où 5 000 oiseaux sont tombés du ciel. Ils ont été retrouvés morts, portant des traces de blessures traumatiques. Puis il s'est propagé en Louisiane: même phénomène, même espèce: des carouges à épaulette. Si dans le premier cas on pensait que la cause de cette mort subite venait des feux d'artifices lancés la nuit du réveillon, ce n'est plus le cas pour la seconde vague de mardi. Le même cas s'est produit également en Suède.
Autre phénomène qui se rajoute à la liste: mardi, sur les côtes de Nouvelle-Zélande, du Brésil et dans le plus grand estuaire des Etats-Unis, plusieurs millions de poissons ont été retrouvés morts. Dans le Maryland (dans la baie de Chesapeake), les poissons ainsi retrouvés sont des Leiostomus xanthurus. Au Brésil, il s'agit de sardines et poissons-chats.
Le recensement s'agrandit, entre la Grande-Bretagne, le Brésil, la Thaïlande, le Japon. Elle concerne des choucas, pigeons, mais aussi méduses et vivaneaux. Certains cherchent une explication scientifique alors que d'autres appréhendent déjà un phénomène apocalyptique ! Plusieurs explications scientifiques ont tout de même été émises. Concernant les poissons, la mort peut être de cause naturelle: en effet, il s'agit d'espèce fragile, qui subit un hiver rigoureux. Le ministère de l'Environnement de l'Etat du Maryland précise d'ailleurs que les températures de la baie, à la surface, ont été au mois de décembre les plus froides enregistrées depuis 25 ans. Le porte-parole du département de l’Environnement du Maryland évoque également une crise d'hypothermie, et précise que des cas similaires auraient d'ailleurs été observés en 1976 et 1980. On songe également à la surpopulation de l'espèce.
S'agissant des oiseaux, les feux d'artifice de la nuit du réveillon sont principalement accusés. D'autres pistes sont à envisager comme une électrocution sur des lignes haute tension par exemple. Des autopsies sont toujours en cours afin d'identifier la raison de cette mort soudaine. Quoiqu'il en soit, il ne paraît pas probable qu'il s'agisse de maladie ou d'empoisonnement car les oiseaux étaient en vol.
L'USGS (United States Geological Survey) précise toutefois que ce phénomène n'est pas si rare que cela. En effet, pas moins de 95 épisodes comparables ont été constatés dans les huit derniers mois en Amérique du nord. Citons par exemple les 4 300 canards tués par des parasites dans le Minnesota, les 2 000 chauve-souris victimes de la rage au Texas, ou encore les 1 500 salamandres mortes d'un virus dans l'Idaho. Ces évènements représentent 163 phénomènes rapportés chaque année au gouvernement fédéral. Le cas présent paraît certes inquiétant, mais reste faible comparé aux 100 000 canards morts en même temps de botulisme au Canada en 1996.
Auteur de l'article: Cédric DEPOND
Le phénomène a commencé la nuit de la Saint-Sylvestre, en Arkansas (Etats-Unis), où 5 000 oiseaux sont tombés du ciel. Ils ont été retrouvés morts, portant des traces de blessures traumatiques. Puis il s'est propagé en Louisiane: même phénomène, même espèce: des carouges à épaulette. Si dans le premier cas on pensait que la cause de cette mort subite venait des feux d'artifices lancés la nuit du réveillon, ce n'est plus le cas pour la seconde vague de mardi. Le même cas s'est produit également en Suède.
Autre phénomène qui se rajoute à la liste: mardi, sur les côtes de Nouvelle-Zélande, du Brésil et dans le plus grand estuaire des Etats-Unis, plusieurs millions de poissons ont été retrouvés morts. Dans le Maryland (dans la baie de Chesapeake), les poissons ainsi retrouvés sont des Leiostomus xanthurus. Au Brésil, il s'agit de sardines et poissons-chats.
Le recensement s'agrandit, entre la Grande-Bretagne, le Brésil, la Thaïlande, le Japon. Elle concerne des choucas, pigeons, mais aussi méduses et vivaneaux. Certains cherchent une explication scientifique alors que d'autres appréhendent déjà un phénomène apocalyptique ! Plusieurs explications scientifiques ont tout de même été émises. Concernant les poissons, la mort peut être de cause naturelle: en effet, il s'agit d'espèce fragile, qui subit un hiver rigoureux. Le ministère de l'Environnement de l'Etat du Maryland précise d'ailleurs que les températures de la baie, à la surface, ont été au mois de décembre les plus froides enregistrées depuis 25 ans. Le porte-parole du département de l’Environnement du Maryland évoque également une crise d'hypothermie, et précise que des cas similaires auraient d'ailleurs été observés en 1976 et 1980. On songe également à la surpopulation de l'espèce.
S'agissant des oiseaux, les feux d'artifice de la nuit du réveillon sont principalement accusés. D'autres pistes sont à envisager comme une électrocution sur des lignes haute tension par exemple. Des autopsies sont toujours en cours afin d'identifier la raison de cette mort soudaine. Quoiqu'il en soit, il ne paraît pas probable qu'il s'agisse de maladie ou d'empoisonnement car les oiseaux étaient en vol.
L'USGS (United States Geological Survey) précise toutefois que ce phénomène n'est pas si rare que cela. En effet, pas moins de 95 épisodes comparables ont été constatés dans les huit derniers mois en Amérique du nord. Citons par exemple les 4 300 canards tués par des parasites dans le Minnesota, les 2 000 chauve-souris victimes de la rage au Texas, ou encore les 1 500 salamandres mortes d'un virus dans l'Idaho. Ces évènements représentent 163 phénomènes rapportés chaque année au gouvernement fédéral. Le cas présent paraît certes inquiétant, mais reste faible comparé aux 100 000 canards morts en même temps de botulisme au Canada en 1996.
Auteur de l'article: Cédric DEPOND
jeudi, janvier 06, 2011
Hécatombes mystérieuses d'animaux
Faune Oiseaux et poissons morts
Entre 50 et 100 oiseaux ont été retrouvés mystérieusement morts dans la nuit de mardi à mercredi sur une route à l’entrée de Falköping, une petite ville du sud-ouest de la Suède. Les Etats-Unis ont connu de pareilles hécatombes cette dernière semaine. 5000 oiseaux se sont écrasés dans la ville de Beebe (Arkansas) lors de la nuit du réveillon, tandis qu’une seconde pluie d’oiseaux morts s’est produite mardi en Louisiane, près de la ville de Pointe Coupée.
Les autorités américaines ont d’abord invoqué les feux d’artifice du Nouvel An pour expliquer la mort subite de milliers de carouges à épaulettes. Les oiseaux, stressés par le bruit, se sont écrasés contre les maisons et les arbres, a conclu le vétérinaire de l’Etat de l’Arkansas, George Badley, dans des propos rapportés par le Wall Street Journal.
C’était sans compter sur les 100 000 poissons retrouvé morts dans une rivière à quelques centaines de kilomètre de Beebe le jour même. Simple coïncidence jugent les autorités. Une eau trop froide ou une maladie auraient provoqué l’hécatombe. Mais Keith Stephens, responsable de la commission Chasse et Pêche, interrogé sur CNN le jour de l’an, avoue ne pas comprendre l’origine du drame.
Nostradamus s'en mêle
Les premiers signes de la fin du monde? La Toile devient fébrile. Nostradamus annonçait que l’apocalypse serait précédée d’oiseaux tombant raide morts. Le phénomène n’a pourtant rien d’extraordinaire. Le service géologique américain répertorie quelque 90 décès de masse d’oiseaux ou d’autres espèces depuis le mois de juin. Parmi les plus importants, 4000 oiseaux décédés près de Houston entre septembre et novembre suite à des parasites. Des chercheurs ont été chargés de l’autopsie des nouveaux cadavres de volatiles, mais les résultats ne sont pas attendus avant 2 ou 3 semaines.
(Source : http://www.letemps.ch/)
Entre 50 et 100 oiseaux ont été retrouvés mystérieusement morts dans la nuit de mardi à mercredi sur une route à l’entrée de Falköping, une petite ville du sud-ouest de la Suède. Les Etats-Unis ont connu de pareilles hécatombes cette dernière semaine. 5000 oiseaux se sont écrasés dans la ville de Beebe (Arkansas) lors de la nuit du réveillon, tandis qu’une seconde pluie d’oiseaux morts s’est produite mardi en Louisiane, près de la ville de Pointe Coupée.
Les autorités américaines ont d’abord invoqué les feux d’artifice du Nouvel An pour expliquer la mort subite de milliers de carouges à épaulettes. Les oiseaux, stressés par le bruit, se sont écrasés contre les maisons et les arbres, a conclu le vétérinaire de l’Etat de l’Arkansas, George Badley, dans des propos rapportés par le Wall Street Journal.
C’était sans compter sur les 100 000 poissons retrouvé morts dans une rivière à quelques centaines de kilomètre de Beebe le jour même. Simple coïncidence jugent les autorités. Une eau trop froide ou une maladie auraient provoqué l’hécatombe. Mais Keith Stephens, responsable de la commission Chasse et Pêche, interrogé sur CNN le jour de l’an, avoue ne pas comprendre l’origine du drame.
Nostradamus s'en mêle
Les premiers signes de la fin du monde? La Toile devient fébrile. Nostradamus annonçait que l’apocalypse serait précédée d’oiseaux tombant raide morts. Le phénomène n’a pourtant rien d’extraordinaire. Le service géologique américain répertorie quelque 90 décès de masse d’oiseaux ou d’autres espèces depuis le mois de juin. Parmi les plus importants, 4000 oiseaux décédés près de Houston entre septembre et novembre suite à des parasites. Des chercheurs ont été chargés de l’autopsie des nouveaux cadavres de volatiles, mais les résultats ne sont pas attendus avant 2 ou 3 semaines.
(Source : http://www.letemps.ch/)
lundi, janvier 03, 2011
Pluie d'oiseaux morts sur une ville
Surpris en plein vol02 - janvier 2011 17:44
Une mystérieuse pluie d'oiseaux a commencé le soir de la Saint-Sylvestre dans une ville de l'Arkansas (USA).
Les habitants de la petite ville de Beebe dans l'Etat américain de l'Arkansas ont été surpris au premier jour de l'année par une pluie d'oiseaux morts, dont le décès restait inexpliqué dimanche, a indiqué la commission de la chasse et de la pêche de cet Etat du Sud américain.
Plus d'un millier d'oiseaux morts gisaient dans les rues de Beebe. Les services communaux en ont dénombré plus d'un millier, gisant dans les rues de Beebe, explique la commission sur sa page Facebook. La plupart des oiseaux sont des carouges à épaulettes, reconnaissables à leurs taches rouges à la base des ailes.
Les autorités n'ont pas encore réussi à déterminer la cause de cette vague de décès. Des tests doivent être pratiqués lundi.
Selon le quotidien Arkansas Times, les oiseaux pourraient avoir été touchés par la grêle en haute altitude. Une autre théorie met en cause les feux d'artifice du Nouvel An qui pourraient avoir surpris les oiseaux en plein vol.
Source : AFP
Une mystérieuse pluie d'oiseaux a commencé le soir de la Saint-Sylvestre dans une ville de l'Arkansas (USA).
Les habitants de la petite ville de Beebe dans l'Etat américain de l'Arkansas ont été surpris au premier jour de l'année par une pluie d'oiseaux morts, dont le décès restait inexpliqué dimanche, a indiqué la commission de la chasse et de la pêche de cet Etat du Sud américain.
Plus d'un millier d'oiseaux morts gisaient dans les rues de Beebe. Les services communaux en ont dénombré plus d'un millier, gisant dans les rues de Beebe, explique la commission sur sa page Facebook. La plupart des oiseaux sont des carouges à épaulettes, reconnaissables à leurs taches rouges à la base des ailes.
Les autorités n'ont pas encore réussi à déterminer la cause de cette vague de décès. Des tests doivent être pratiqués lundi.
Selon le quotidien Arkansas Times, les oiseaux pourraient avoir été touchés par la grêle en haute altitude. Une autre théorie met en cause les feux d'artifice du Nouvel An qui pourraient avoir surpris les oiseaux en plein vol.
Source : AFP
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