Des chercheurs américains ont déjà réussi à mettre au point des sortes des prototypes de « petites araignées » mécaniques en utilisant des sphères qui ont une taille inférieure au micromètre. Chaque sphère est constituée de deux hémisphères : un hémisphère est en or et l'autre en silicium. On dirait presque des miniboules de Noël.
Les scientifiques ont alors utilisé un procédé pour faire du côté silicium un « moteur osmotique » (par l'intermédiaire d'un gradient de nombre de particules) : le solvant se précipite vers le côté doré de la sphère et la fait ainsi bouger. C'est astucieux. On est capables de contrôler la direction du mouvement de ces sphères grâce à des produits chimiques. On espère pouvoir développer des versions de robots-araignées chimiques qui fonctionneraient non pas sur du solvant, mais avec du glucose (présent dans notre corps). On peut alors imaginer des nanobots qui iraient vers les tissus endommagés depuis la circulation sanguine et qui apporteront un gel de réparation interne sur les vaisseaux endommagés ou pour lutter contre les infections.